Les nouvelles du jour nous proposent de découvrir deux figures d’héroïsme inspirantes, deux chrétiens qui ont vécu en adéquation avec leur foi.
Il s’agit du pasteur John Harper, « un des hommes les plus courageux » du Titanic et de Noëlla Rouget une résistante chrétienne, rescapée des camps de concentration qui est célèbre pour avoir fait gracier son bourreau.
L’histoire de John Harper, qui s’est sacrifié laissant sa place dans un canot, puis sa bouée de sauvetage à un autre passager lors du tristement célèbre naufrage du Titanic, est marquante et tout à fait inspirante. Il a vécu l’évangile jusqu’au bout, le pasteur est mort en aidant son prochain.
Noëlla Rouget, dans un sens, va encore plus loin. Cette femme a été torturée, a vécu l’enfer du camp de Ravensbrück et a vu son fiancé mourir à cause d’un homme, un français chef de la Gestapo d’Angers : Jacques Vasseur. Lors de son procès, des années plus tard l’homme est condamné à la peine de mort. Mais Noëlla Rouget s’y oppose, allant jusqu’à solliciter Charles de Gaulle pour obtenir que son bourreau soit gracié. C’est la foi qui a poussé cette fervente croyante à s’opposer à la peine de mort de celui qui était pourtant directement responsable de ses malheurs.
Par ce sacrifice et par cette marque ultime de pardon, voilà deux figures de chrétiens qui ne peuvent que nous inspirer.
De même, l’histoire de Jonathan Valbon, un pasteur qui vient de publier un livre témoignage dans lequel il expose ses blessures narcissiques et son chemin de rédemption, de l’orgueil à la grâce du père, nous donne matière à réflexion.
À la lumière de l’actualité et des atrocités qui sont commises, je me dis que notre monde a bien besoin de plus de pardon, de plus d’amour envers les autres et de plus de repentance.
Alors que chaque jour vingt-cinq enfants sont tués ou blessés à cause des conflits dans le monde.
Alors que 271,8 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë à cause de la crise de la Covid-19 qui n’en finit pas.
Alors qu’au Malawi 38% des femmes de 15 à 49 ans ont subi des violences sexuelles au moins une fois dans leur vie.
C’est plus que jamais important et nécessaire d’avoir ces exemples pour nous inspirer et nous montrer la marche à suivre.
En conséquent, apprenons nous aussi à aimer, à pardonner et à nous repentir.
Camille Westphal Perrier