En Inde, en l’espace de 4 jours, 12 chrétiens ont été accusés de tentative de conversion frauduleuse et arrêtés en vertu de la loi anti-conversion de l’État de l’Uttar Pradesh. Une loi régulièrement utilisée pour persécuter les minorités religieuses, dont les chrétiens.
Classé 10e dans l’Index mondial de la Persécution des Chrétien 2021, de l’ONG Portes Ouvertes, l’Inde est un pays où la persécution et les violences à l’égard des chrétiens ont considérablement augmenté depuis quelques années.
Alors que les troupes américaines et de l’OTAN sont en train de se retirer d’Afghanistan, les talibans ont affirmé hier qu’ils contrôlent désormais 90% des frontières du pays. Une mauvaise nouvelle pour les chrétiens afghans qui craignent le retour du régime répressif des talibans à leur égard.
Des actualités qui nous incitent à prier pour les chrétiens victimes de persécution dans ces deux pays et qui nous rappellent que la liberté religieuse est un véritable enjeu dans certains endroits du monde.
À l’occasion du premier Sommet international sur la liberté religieuse qui s’est déroulé à Washington la semaine dernière, l’Alliance évangélique mondiale (AEM) a signé une déclaration de coopération avec Nahdlatul Ulama (NU), une association indonésienne musulmane qui compte entre 30 et 50 millions de membres selon les estimations.
Cette déclaration est un encouragement au respect de la liberté religieuse et à la paix malgré la différence comme l’a affirmé le secrétaire général de l’Alliance évangélique mondiale.
« La liberté religieuse ne signifie pas que nous sommes d’accord, mais que nous vivons en paix avec nos profondes différences. »
Après la liberté, nous allons nous intéresser à l’égalité. Dans une lettre adressée à la Conférence des évêques de France hier jeudi 22 juillet, le collectif catholique « Toutes Apôtres ! » a demandé à ce qu’une commission indépendante sur la situation des femmes dans l’Église soit constituée « pour avancer ensemble vers une véritable égalité de toutes et tous les baptisé.es ».
Les huit signataires de cette missive invitent les évêques de France au dialogue sur ce sujet qu’elles jugent « trop important pour être balayé d’un revers de main ».
Camille Westphal Perrier