Alors que l’élection présidentielle syrienne aura lieu le 26 mai prochain, les Syriens ont découvert une candidature inattendue, celle de Faten Ali Nahar, première femme à disputer cette élection. Pour le Vicaire apostolique d’Alep des Latins il s’agit d’une étape importante dans une société musulmane.
Bien que cette candidature soit essentiellement symbolique puisque la victoire de l’actuel président Bachar El-Assad est attendue, il s’agit d’une première dans l’histoire du pays qui pourrait être considérée comme un signe d’ouverture et de changement de la part du gouvernement.
Dans l’Eglise anglicane au Royaume-Uni il serait peut-être bon que les choses changent. C’est ce que révèle un documentaire diffusé par la BBC et intitulé « L’Eglise est-elle raciste ? ». Il expose un phénomène de non-dénonciation des actes ou des propos racistes à l’encontre des prêtres et des fidèles laïcs. Certains auraient même été payés pour garder le silence et contraints de signer des accords de non-divulgation.
Parfois une déclaration peut, de manière symbolique en tout cas, apporter une forme de changement. Comme le président américain Joe Biden l’avait annoncé lors de sa campagne électorale, il devrait officiellement reconnaitre demain le génocide arménien. Une déclaration importante pour le peuple arménien à la date symbolique du 106ème anniversaire des marches de la mort.
Et des fois, nous ne sommes tout simplement pas tout à fait prêt pour le changement. C’est ce dont témoigne, Aloysius Ezoenyeka un prêtre de Los Angeles qui était en vacances auprès de sa famille au Nigeria. Victime d’une fusillade alors qu’il était en voiture, il a été gravement blessé. Sauvé de justesse par un père et son fils qui l’ont conduit à l’Hopital, le prêtre survit miraculeusement après avoir perdu une grande qualité de sang. « Je n’étais pas prêt pour l’éternité » a affirmé le religieux.
Il est important de nous rappeler que quels que soient les changements que nous traversons, bons ou mauvais, nous savons que nous plaçons notre espoir en un Dieu qui lui ne change pas. Nous avons l’assurance qu’il est le même hier, aujourd’hui et demain.
Camille Westphal Perrier