En ce 1er décembre, alors que nous débutons le dernier mois de l’année 2020, c’est le moment de faire le bilan sur cette année difficile avant de regarder avec espérance vers l’avenir et de laisser cette année derrière nous une bonne fois pour toutes.
L’année 2020 ne nous aura pas épargnée. C’est le moins que l’on puisse dire !
La pandémie mondiale, qui n’est par ailleurs pas encore terminée, va probablement laisser des traces pendant longtemps. Les actualités du jour nous offrent justement un échantillon des nombreux questionnements qui vont subsister.
La première question qui devrait bientôt se poser et celle des vaccins qui vient avec son lot d’incertitudes et de débats. En effet, le gouvernement espère voir la crise sanitaire tirer bientôt sa révérence en France grâce aux vaccins commandés par l’Union Européenne dont 15% seront affectés à l’Hexagone. Toujours est il qu’il faut que les Français acceptent de se faire vacciner.
Viennent ensuite les questions autour de la crise sociale et politique que la pandémie vient révéler.
En effet, la Covid-19 révèle plus que jamais la crise sociale que connait notre pays. Outre l’impact évident sur l’économie et l’augmentation de la pauvreté, ce sont également les inégalités entre les jeunes qu’elle vient douloureusement mettre en lumière.
La pandémie révèle également la crise politique qui grondait déjà avec, entre autres, les protestations des Gilets jaunes l’année passée. Les débats que suscitent actuellement la loi « Sécurité globale » en sont un bon exemple.
Outre l’impact de la Covid-19, l’année a aussi été marquée par son lot de conflits et de violences.
2020 aura été témoin d’actes terroristes avec l’assassinat de Samuel Paty et des trois victimes de l’attentat de Nice. Des épisodes sanglants qui nous amènent à réfléchir sur la gestion de notre combat face au terrorisme à l’instar du pasteur Saïd Oujibou.
Sans oublier les actualités du jour qui nous apprennent que Boko Haram sévit encore et toujours au Nigéria, tandis que les réfugiés érythréens dans la région du Tigré en Ethiopie connaissent une crise humanitaire de grande ampleur.
Et pourtant, au milieu de ce flot incessant, Dieu est toujours à l’oeuvre. C’es bien sûr une certitude pour nous chrétiens, mais elle est matérialisée par Franklin Graham qui vient d’annoncer qu’en 2020 1,7 millions de personnes ont donné leur vie à Jésus grâce à l’action de la Billy Graham Evangelistic Association (BGEA).
Le pasteur a déclaré que si « l’année 2020 n’a rien de normal », la pandémie n’a pas pour autant impacté l’avancée du royaume de Dieu, il l’affirme « si quoi ce soit, elle l’a même fait avancer ».
Il vient ainsi nous rappeler que les crises que nous traversons, aussi terrible soient-elles, sont aussi une occasion pour nous de témoigner de l’espérance, de l’amour et de la paix du Christ au milieu du chaos et de la peur.
Camille Westphal Perrier