Aujourd’hui nous allons parler d’un virus, pas le Covid-19, mais un autre virus bien plus dangereux : la haine.
On assiste actuellement dans le monde à une vague de racisme anti-asiatique, d’où la création du #HATEISAVIRUS sur les réseaux sociaux pour dénoncer la multiplication d’actes et de propos malveillants à l’encontre des asiatiques.
Une église de Seattle, la International Full Gospel Fellowship Church de Seattle a notamment été prise pour cible cette semaine. Des tags racistes et menaçants envers les asiatiques ont été découverts sur le parking. Une déferlante de haine qui terrifie les membres de l’église.
La haine entre les communautés religieuses est également un virus, qui persiste malheureusement dans trop de pays. Au Pakistan, des jeunes filles issues de minorités religieuses, dont des minorités chrétiennes, sont régulièrement enlevées mariées et converties de force à l’islam. Dans ce contexte, une campagne de protection des droits des filles issues des minorités va voir le jour.
C’est souvent de la haine que née la guerre. En Ethiopie, le conflit armé qui oppose le gouvernement fédéral éthiopien et le gouvernement régional du Tigré est à l’origine d’une immense crise humanitaire. Les membres de l’Institut religieux des Salésiens de Don Bosco ont publié un rapport qui fait état d’une situation dramatique.
Une autre forme de haine, la haine de soi, peut parfois nous pousser au pire, au dernier acte. « Le Dernier Acte » c’est aussi le titre d’un moyen métrage chrétien accessible sur YouTube, qui explore les thèmes du deuil, de la dépression, du rejet. Au travers de cette thématique douloureuse, l’enjeu du film est d’être une source d’encouragement grâce au message d’espoir de l’Evangile.
À la haine, en tant que chrétien nous devons opposer l’amour, mais également la justice et la vérité. C’est aussi notre rôle que de combattre ces messages de haine, parfois insidieux et qui peuvent prendre tant de place dans notre société.
Car « Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous. » (Colossiens 3:11)
Camille Westphal Perrier