L’édito de Camille du 17 novembre

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« Faire ce que Jésus ferait en temps de crise comme la pandémie et les calamités rend joyeux. C’est cela être un disciple… »

C’est ce qu’a déclaré Jose Alan Dialogo, évêque du diocèse de Sorsogon qui est également boulanger. Chaque jour il fait du pain pour les victimes du typhon qui a touché les Philippines.

Cela me rappelle ces bracelets que beaucoup de chrétiens évangéliques abordaient fièrement il y a quelques années, qui portaient l’abréviation WWJD signifiant « What would Jesus do? », c’est à dire en français « Qu’est ce que ferait Jésus ? ».

C’est une bonne question que nous pouvons nous poser à chaque jour de notre vie.

Outre l’évêque boulanger Jose Alan Dialogo, les actualités du jour fourmillent de chrétiens qui marchent à la suite du Christ en prenant soin des plus vulnérables.

Je pense au prêtre de l’archidiocèse d’Asmara, Mussie Zerai, en Ethiopie, très engagé auprès des migrants. Il lance un appel à l’Union européenne pour demander la protection des réfugiés érythréens dans la région du Tigré et ainsi faire cesser « le triste cortège de mort dans le désert et en Méditerranée ».

Je pense également au footballeur chrétien du Chelsea FC, j’ai nommé Olivier Giroud, qui s’engage auprès des chrétiens persécutés en parrainant un gala de charité, The Goal, en leur faveur.

Comment ne pas évoquer, enfin, les co-détenus de Stan Swamy, prêtre de 83 ans atteint de la maladie de parkinson incarcéré en Inde, qui prennent soin de lui chaque jour. Depuis leur cellule de prison, les détenus aident le prêtre malade à se nourrir et à se laver lui faisant dire que « contre toute attente, l’humanité bouillonne dans la prison de Taloja ».

Alors, n’hésitons pas à y puiser notre inspiration et tâchons, nous aussi, de mener notre vie avec cette question en tête :

Que ferait Jésus à ma place ?

Camille Westphal Perrier

 

 


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