Aujourd’hui, on célèbre l’Armistice de 1918 et l’entrée au Panthéon du célèbre écrivain, Maurice Genevoix, héros de la Grande Guerre.
Je repense aux mots de l’auteur fortement touché par son expérience dans les tranchées, dans son ouvrage Ceux de 14 : « Ce que nous avons déjà fait... En vérité, c’est plus qu’on ne pouvait demander à des hommes. Et nous l’avons fait. »
Avec ces mots, Maurice Genevoix évoque l’indicible de la guerre, cette horreur qui dépassera toujours les récits que l’on en fait.
Cela m’évoque une autre « horreur », bien actuelle. Le massacre perpétré par des islamistes au Mozambique où plus de cinquante personnes ont été décapités dans un stade de la province du Cabo Delgado. Des victimes qui seraient pour la plupart des jeunes gens ayant refusé de rejoindre la rébellion.
L’Arménie, après six semaines de combat douloureux et meurtriers, pleure également ses 1300 morts et sa défaite face à l’Azerbaïdjan, perdant ainsi son pari de défendre la région du Haut-Karabakh.
La Bible nous dit dans Ecclésiaste au chapitre 3 qu’il y a « un temps pour tout, pour toute chose sous les cieux », aujourd’hui il s’agit visiblement d’un « temps pour pleurer ».
Si la Bible nous appelle à souffrir avec ceux qui souffrent, et à pleurer avec ceux qui pleurent, n’hésitons pas également à les bénir. Alors que le chant, « La Bénédiction France » célèbre ses 500 000 vues sur YouTube, je repense aux paroles de bénédiction qui le composent.
« Dieu te bénit et te garde Il rayonne sur toi, il t’accorde sa grâce Ton Dieu se tourne vers toi Te donne la paix »
Alors que Dieu garde ceux qui souffrent en Arménie, au Mozambique et ailleurs, qu’il rayonne sur eux et leur accorde sa grâce.
Camille Westphal Perrier