L’édito de Camille du 10 juin : Les chrétiens se mobilisent

Le président américain Joe Biden a mis un terme au renvoi automatique des demandeurs d’asile vers le Mexique. Des organisations chrétiennes se mobilisent pour venir en aide aux migrants, car cette victoire n’est que le début des défis qu’ils devront affronter une fois arrivés aux États-Unis.

C’est ce dont témoigne Alma Ruth, fondatrice et présidente de Practice Mercy, une ONG au service des migrants, basée au Texas. « Ils terminent une Via Dolorosa » affirme-t-elle utilisant l’expression espagnole pour le « chemin de la douleur » que Jésus a emprunté sur le chemin de la croix, « et ils en commencent un autre ».

Alors qu’un conflit séparatiste s’est imposé au Cameroun en 2016, l’Église catholique ne veut plus être prise entre les combattants des deux parties. Humphrey Tatah Mbui, directeur de la communication à la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, rappelle dans ce contexte que « l’Église prêche la paix ».

Au Liban, le  père Michel Abboud, président de Caritas Liban, dénonce la situation tragique que connait actuellement le pays et appelle la communauté internationale et la diaspora libanaise à agir. « Nous sommes dans une situation critique, mais nous ne voulons pas mourir en attendant une solution aux nombreux problèmes. » a déclaré le religieux.

Parfois, une seule parole au nom de Jésus peut changer le cours des choses, c’est ce qu’a expérimenté un pasteur au Brésil samedi dernier.

Le pasteur s’était retiré sur une colline avec trois autres chrétiens pour prier et jeûner lorsqu’ils ont été attaqué par deux hommes armés. Lors de l’attaque, le prédicateur a déclaré à ses assaillants que Jésus les aimait. Le premier homme serait alors tombé raide mort, tandis que le second s’est converti en entendant ces mots.

Des actualités qui doivent nous encourager à nous mobiliser pour proclamer l’amour de Jésus. « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, Protégez l’opprimé; Faites droit à l’orphelin, Défendez la veuve. » nous indique la Bible dans Esaïe 1:17.

Camille Westphal Perrier