Justin Bieber, célèbre chanteur canadien que l’on ne présente plus est aussi un fervent chrétien. Sur son compte Instagram, aux 162 millions de followers, il n’hésite pas à affirmer son amour pour Jésus et multiplie les messages d’encouragement.
« Recevoir Jésus c’est simplement croire, il ne s’agit pas de suivre des règles » écrit-il dans sa dernière publication. « Regarde l’évolution de ta relation avec Jésus, changer d’un ‘tu dois faire’ à ‘tu veux faire’ ! » ajoute-t-il plus loin.
C’est un point qui revient régulièrement dans les publications du chanteur, il oppose une religion stricte et pleine de règles à l’amour du père. Un père qui nous accepte tels que nous sommes. Ainsi, nous ne sommes pas soumis à des règles parce que c’est ce que nous devons faire, mais c’est parce que nous sommes aimés et transformés par cet amour que nous avons envie de suivre Jésus. Il ne s’agit pas d’une religion, mais bien d’une personne.
Si notre relation avec Dieu n’est pas limitée par ce que « nous devons faire », en tant qu’êtres humains nous avons toutefois des droits et des devoirs. Des droits qui doivent êtres protégés et des devoirs dont nous devons nous acquitter auprès de la société ou des autres.
Malheureusement, en Syrie, dans les sordides camps d’Al Hol et de Roj, 64 000 personnes dont 80% de femmes et d’enfants, voient leurs droits fondamentaux être bafoués. L’ONU dénonce des conditions humanitaires désastreuses et inhumaines. L’organisation qui défend fermement les droits de l’Homme appelle à une action collective pour mettre fin à cette situation.
Tandis qu’en Colombie, le gouvernement a décidé de changer la vie de 1,7 million de Vénézuéliens en leur assurant un statut de protection temporaire de dix ans. Grâce à ce geste humanitaire audacieux, les réfugiés et migrants vénézuéliens vont accéder au marché du travail et à des services de base comme la possibilité de se faire soigner.
Depuis le début de la pandémie de la Covid-19, nous avons découvert un nouvel aspect de cette notion de devoir envers les autres. Notamment avec les mesures sanitaires mises en place surtout pour protéger les plus fragiles et les plus démunis. En Zambie, alors que la propagation de l’épidémie est en augmentation, les évêques du pays encouragent la population à agir de manière responsable et à collaborer tous ensemble pour remporter la bataille.
Pour finir avec un note plus poétique, découvrez la présentation de Bella, un film du réalisateur Alejandro Monteverde sorti en 2006 et encore inédit en France. Ce film, proposé par Saje Distribution, aborde tout en délicatesse la question de l’avortement ou plutôt d’une grossesse non désirée. Et il nous rappelle que si l’avortement est bel et bien un droit, d’autres alternatives sont possibles.
Camille Westphal Perrier