En Chine, où les chrétiens sont régulièrement victimes de persécution, une église vient de voir son compte bancaire bloqué. Des représailles d’ordre politique envers l’église qui a soutenu les manifestations pro-démocratiques de Hong Kong.
Au Pakistan, un pays où les chrétiens sont également victimes de persécution, en particulier les jeunes femmes, le Center for Social Justice (CSJ) dénonce les conversions forcées à l’islam des jeunes filles issues des minorités religieuses et s’inquiète de l’ampleur du phénomène. Le CSJ demande au gouvernement d’agir.
Tandis qu’en France, alors que le gouvernement propose justement d’agir contre l’islamisme radical avec un projet de loi sensé « conforter les principes républicains », le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine à l’instar d’autres organisations religieuses, craint que cette loi vienne restreindre plusieurs des libertés fondamentales de la République française. Le CPDH dénonce notamment une atteinte à la liberté d’expression et de culte.
Autre pays, autre crise. En Arménie, la nation est toujours fragilisée par les conflits qui l’ont opposé à l’Azerbaïdjan. Dans ce contexte, le Catholicos de tous les Arméniens, Karekin II, a adressé un message au peuple pour appeler à la paix et à l’unité nationale. Il a également encouragé le Premier ministre, Nikol Pashinyan, à démissionner. Selon lui, seul « un gouvernement composé de professionnels qui jouissent de la confiance du public » sera en mesure de résoudre les problèmes auxquels l’Arménie est actuellement confrontée.
Au Tadjikistan, c’est la crise sanitaire qui fragilise toujours plus le pays. Les lieux de cultes étant fermés depuis le 23 avril dernier, ce sont les prêtres qui vont à la rencontre de leurs fidèles pour leur donner de l’espoir mais également leur fournir de la nourriture, des médicaments ou même des sacrements.
Ils viennent nous rappeler que malgré la pandémie, l’amour, lui, ne se confine pas.
Alors qu’en France, les règles du déconfinement sont encore incertaines et que les Français craignent de mauvaises surprises pour le 15 décembre, gardons cette idée en tête.
N’hésitons pas à la mettre en pratique, et à rivaliser d’ingéniosité pour manifester l’amour de Jésus en cette période de fête (et bien sûr en respectant les règles sanitaires !).
Camille Westphal Perrier