Dans l’article « Quand le changement ne se produit pas », issu du dossier de la semaine en collaboration avec le magazine SpirituElles, l’auteur nous invite à suivre la fameuse recommandation de Jésus, qui est de « chercher d’abord le royaume et la justice de Dieu et toutes ces choses vous seront données par-dessus » dans Matthieu 6 verset 33.
Ce verset n’est pas placé par hasard dans un chapitre sur les inquiétudes et nous rappelle très justement que si nous confier en Dieu ne changera pas nécessairement nos circonstances, cela nous permettra de détourner nos regards de ce qui nous préoccupe ou nous frustre pour les diriger vers le Seigneur.
Malheureusement, l’injustice règne dans notre monde comme nous le montrent les actualités du jour.
À Tulsa dans l’Oklahoma, 100 ans après le massacre de 300 afro-américains, la ville toute entière, dont des églises, commémore ce sombre épisode pour que l’Histoire ne se répète jamais. L’occasion pour les pasteurs de dénoncer le racisme qui « n’a pas sa place dans la vie d’un disciple de Jésus », d’honorer la communauté afro-américaine et d’appeler à la justice et la réparation.
Au Pakistan, la loi est une nouvelle fois utilisée pour persécuter les chrétiens et particulièrement les jeunes filles. Sous couvert de travailler au « bien-être dans la société », Syed Abdul Rasheed, membre de l’Assemblée du Sind, a présenté le 24 mai dernier un projet de loi qui souhaite rendre obligatoire le mariage des adultes ayant atteint l’âge de 18 ans.
En début de semaine dernière, le village de Mosca dans le Krudistan irakien, a été bombardé par l’aviation turque touchant l’église locales ainsi que des habitations. Une attaque condamnée par l’Oeuvre d’Orient qui « demande une réaction immédiate et adaptée contre ce qui constitue un crime de guerre. Des indemnisations doivent être exigées ainsi qu’une enquête internationale ».
« Chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice », c’est aussi se laisser inspirer par sa parole pour oser dénoncer l’indicible et oeuvrer pour que Sa justice emplisse la terre.
Camille Westphal Perrier