« Je n’arrêterai pas de parler de Jésus aux gens. Si un jour je ne rentre pas à la maison, ne t’inquiète pas pour moi. Je serai avec Jésus. »
L’organisation International Mission Board a partagé l’histoire de celui qu’elle appelle Kahan pour des raisons de sécurité, un hindou devenu évangéliste chrétien. Alors qu’il était en route vers un nouveau village à évangéliser, il a été assassiné. Mais sa mort n’a pas suffi à freiner son ministère.
L’histoire de Kahan commence par un miracle, puisque c’est porté par ses voisins qu’il se rend pour la première fois de sa vie dans une église de maison. Il n’avait pas marché depuis 4 mois.
A l’annonce de l’Evangile, Kahan est immédiatement convaincu et devient chrétien. Des membres de l’église prient pour sa guérison. Il demande si cela est possible. Le chef de l’église lui répond alors, « nous ne savons pas, c’est l’œuvre de Dieu », avant d’ajouter, « les croyants ont compris que Dieu est puissant et peut assurément choisir de guérir ».
La réunion se termine. Le pasteur se rend dans une autre maison, puis se demande comment Kahan est rentré chez lui. C’est tout naturellement que les fidèles lui répondent qu’il était rentré en marchant.
« Ce qui nous a le plus touchés, c’est... la manière nonchalante de raconter comment cet homme s’est levé et a parcouru 2,5 miles (4 kilomètres, NDLR) pour rentrer chez lui », raconte Morgan Rawlings.
Dès sa conversion, Kahan va se rendre dans toutes les maisons de son village pour annoncer l’Évangile, puis il va se rendre dans un village voisin pour organiser la projection du film Jésus. Ce soir-là, 135 personnes sont présentes. 80 vont se tourner vers Jésus.
Kahan va ensuite ouvrir une église de maison et lancer des formations de disciples. Chaque semaine il marchait des kilomètres pour partager sa foi.
Mais un jour, alors qu’il se rendait dans un village, un homme le frappe à la tête. Kahan en meurt. Le suspect assure l’avoir tué parce qu’il « empoisonnait l’esprit des gens et changeait leur religion ».
Devant sa mort, les autres chrétiens n’ont pas faibli. L’une d’entre eux a affirmé préférer « mourir pour suivre Jésus ».
« Je n’arrêterai pas de parler de Jésus aux gens. Si un jour je ne rentre pas à la maison, ne t’inquiète pas pour moi. Je serai avec Jésus. »
M.C.