« Nous n’aurons pas de repos tant que Leah Sharibu et les autres filles de Chibok ne seront pas revenues et réunies avec leurs familles. Nous n’aurons pas de repos tant qu’elles ne seront pas toutes retournées saines et sauves. »
Le 1er octobre, le général major-général Chris Musa a déclaré à la télévision nigériane que l’armée était toujours à la recherche de Leah Sharibu. « Nous n’aurons pas de repos tant que Leah Sharibu et les autres filles de Chibok ne seront pas revenues et réunies avec leurs familles », a-t-il déclaré, « nous n’aurons pas de repos tant qu’elles ne seront pas toutes retournées saines et sauves. »
Enlevée le 19 février 2018 dans son école de Dapchi par des militants de Boko Haram, cette adolescente chrétienne a refusé de renier sa foi. Les assaillants avaient décidé de faire de Leah leur « esclave à vie » plutôt que de l’exécuter.
Le 4 octobre dernier, ce comté de Chibok, dans l’État de Borno, a connu un nouveau drame de la persécution religieuse. Des militants extrémistes islamiques ont tué trois chrétiens, blessé des dizaines d’autres personnes et incendié des maisons.
Selon un témoin local dont les propos sont repris par Morning Star News, les militants de l’État islamique d’Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont attaqué le village aux alentours de 2h30 du matin. « Les terroristes de l’ISWAP ont également incendié six maisons et pillé cinq magasins appartenant à des chrétiens du village, puis incendié les magasins », a-t-il ajouté avant de préciser que trois communautés à majorité chrétienne ont été attaquées dans la région au cours des deux dernières semaines.
M.C.