L’ancienne icône sexy Pamela Anderson s’engage contre la pornographie

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Pamela Anderson, connue pour son record de 14 unes du magazine Playboy, et pour son rôle de sauveteur de charme dans Alerte à Malibu dans les années 90, ne semble pas être la meilleure ambassadrice pour une campagne anti-porno. Et pourtant, son expérience dans le domaine de l’hyper-sexualisation et de la presse de charme, l’ont conduite à se mobiliser fermement contre cette tendance devenue envahissante et devastatrice dans notre société.

On connaissait Pamela Anderson pour sa plastique et ses décolletés plongeants. Plus récemment, elle avait surpris le public avec son engagement en faveur de la protection animale. Elle avait d’ailleurs essuyé les méprisables quolibets sexistes de nos députés français, lors de son discours à l’Assemblée Nationale. C’est désormais à la pornographie que s’attaque Pamela Anderson, parce qu’elle en connaît les affres, parce qu’elle a 2 garçons adolescents, et qu’elle souhaite voir leurs vies intimes s’ériger sur une fondation stable.

Pamela reconnaît volontiers son passé sulfureux, mais elle fait malgré tout le choix de parler, essuyant les moqueries et le « bashing » sur les réseaux sociaux, car elle veut convaincre les hommes d’arrêter de regarder du porno.

« Je suis en partie responsable du problème, je devrais probablement me disqualifier parce que je suis dans playboy, et parce qu’une de mes sextapes a été volée et diffusée dans le monde. »

Pourtant, elle a récemment rejoint un rabbin, Rabbi Shmuley Boteach, dans une campagne anti-porno. Le hashtag #PornIsForLosers est même né d’une de ses déclarations, « Le porno est pour les perdants ».

« J’ai des regrets dans ma vie... Mais je suis le produit de cela et j’ai été traité comme un objet. J’ai une autorité sur ce sujet. »

Pour l’actrice, « à l’ère de la technologie, il y a tellement d’accès à la pornographie que les gens deviennent désensibilisés... C’est un sujet important. »

Et Shmuley Boteach et Pamela Anderson sont d’accord sur un point fondamental :

« La pornographie a un effet corrosif sur l’âme d’un homme et de sa capacité à fonctionner en tant que mari, et, par extension, en tant que père. »

Pamela n’est peut-être toujours pas un modèle de vertu, mais ce n’est pas à nous de le juger. Si son discours peut être contesté en raison de son passé, il peut être en revanche légitimé par son parcours qui donne à réfléchir et qui suscite l’intérêt, tant il révèle les souffrances et les écueils de ces pratiques.

La rédaction

Source : Christian Post


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