L’Alliance évangélique mondiale célèbre ses 175 ans d’existence !

L’Alliance évangélique mondiale (AEM), fondée le 23 janvier 1846 à Londres, a lancé le 23 janvier dernier une année de commémoration pour célébrer ses 175 ans d’existence. 

En l’honneur de ses 175 ans d’existence, l’Alliance évangélique mondiale (AEM) a lancé une année de commémoration le 23 janvier dernier.

Le 23 janvier 1846, 800 dirigeants évangéliques venus d’Angleterre, d’Écosse, d’Irlande, du Pays de Galles, de Suède, d’Allemagne, de France, des Pays-Bas, de Suisse, des États-Unis et du Canada, représentants cinquante-deux confessions chrétiennes, se sont rassemblés à Londres et ont fondé l’Alliance évangélique, devenue Alliance évangélique mondiale en 1912.

Une alliance qu’ils ont décrit à l’époque comme « une chose nouvelle dans l’histoire de l’Église - une organisation définie pour l’expression de l’unité entre les individus chrétiens appartenant à différentes églises ». Une décision qui s’appuyait sur « l’élan des Grands Réveils » et « avec le désir de répondre à certains des graves problèmes sociaux de la société », rapporte l’organisation.

Le contexte historique de l’époque était en effet « troublée par les injustices sociales croissantes » en Angleterre, tandis que la France, l’Allemagne et l’Italie ont connu des révolutions en 1848. De plus, le « second grand réveil » que l’on situe de 1791 à 1842 a créé un « désir de fraternité chrétienne au-delà des frontières de l’église et de la géographie, en particulier dans les îles britanniques et aux États-Unis ».

La vision biblique de l’AEM sur l’unité est inspirée de la prière de Jésus dans Jean 17. Elle compte aujourd’hui un réseau d’églises dans 143 pays qui donnent une voix et une plateforme à plus de 600 millions de chrétiens évangéliques.

Elle a également un rôle représentatif auprès des Nations Unies. L’organisation a ouvert une représentation permanente auprès des Nations-Unies à Genève en 2012. Depuis 10 ans, l’Alliance évangélique mondiale relaye ainsi, avec succès, les préoccupations des Alliances évangéliques nationales en matière de droits humains, de liberté religieuse et d’état de droit.

« L’unité commence avec la prière », peut-on lire sur la page dédiée à la commémoration des 175 années d’existence de l’organisation qui, à cette occasion, invite les chrétiens à prier avec ses membres pour les « besoins de chaque région du monde, qui sont tous uniques ».

Camille Westphal Perrier