Liberté religieuse et persécution au programme du Congrès de Séoul

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Au troisième jour du Congrès de Lausanne 4, les participants ont travaillé sur la question de la persécution des chrétiens, qui a toujours fait partie de l’histoire de l’Eglise. Au cours de XXe siècle, 26 millions de personnes ont scellé dans leur sang, leur foi en Jésus. Une dure réalité qui rend urgente la réflexion sur la liberté religieuse.

Le mercredi 25 septembre, les participants ont pu entendre diverses histoires de chrétiens persécutés en Inde, Chine ou encore Iran.

Ainsi, la délégation du CPDH rapporte le témoignage de Sara, originaire d'Iran :

"Un matin la police est venue l’arrêter à 6h50. Alors qu’elle était dans le fourgon qui l’emmenait en prison, elle déclare avoir été en panique totale s’inquiétant pour le devenir de sa famille. À ce moment-là, Jésus lui adresse cette pensée : 'Sara, tu réagis comme si j’étais mort, mais je suis vivant !'. Au milieu des larmes, elle confessa sa foi en un Dieu toujours vivant, trouva la force d’affronter l’emprisonnement et confia à Dieu sa famille. 37 jours plus tard, elle retrouvait les siens. Libre."

Entre témoignages et prières, les participants ont également réfléchi aux formes "insidieuses" d'oppression conduisant à l'autocensure des chrétiens. En effet, l'annonce du Christ s'accompagne parfois d'atteintes à la liberté d'expression, d’opinion, ou de conscience. Il est primordial, comme le rappelle le CPDH, de les documenter pour les dénoncer et enfin soutenir les victimes.

Le Comité rappelle également l'importance du témoignage chrétien au travail. Il fait partie d’un groupe qui rassemble 1 400 personnes et qui ont abordé plusieurs thématiques depuis le début du congrès avec des témoignages d’hommes et de femmes engagés dans leur milieu professionnel.

"Notre travail séculier doit être vu comme une louange pour Dieu, quel que soit notre métier ou notre position hiérarchique, nous devons faire notre travail comme pour le Seigneur. C’est un 'partenariat divin' que nous formons et qui doit nous mener à l’excellence dans notre travail et à l’intentionnalité dans nos relations” a déclaré le CPDH, en se demandant “Comment puis-je servir Dieu et être un témoin sur mon lieu de travail ?”.

Mélanie Boukorras

Crédit image : Canva 

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