« Nous voulons remercier tous ceux qui ont offert des prières pour la libération rapide de notre cher frère. Nous prions Dieu de hâter la libération de ceux qui sont encore entre les mains de leurs ravisseurs. »
Il avait été enlevé aux côtés d’une centaine d’autres personnes le 24 mars dernier dans l’État de Kaduna au Nigeria, le prêtre Felix Zakari Fidson a été libéré le 3 mai.
« Nous voulons remercier tous ceux qui ont offert des prières pour la libération rapide de notre cher frère. Nous prions Dieu de hâter la libération de ceux qui sont encore entre les mains de leurs ravisseurs », a ajouté le père Patrick Adikwu Odeh.
Pour lutter contre les enlèvements, le Sénat nigérian a approuvé le mois dernier un projet de loi qui punit d’au moins 15 ans d’emprisonnement toute personne qui paie une rançon pour libérer une personne enlevée. Ce projet de loi precise egalement que le crime d’enlèvement est passible de la peine de mort si la victime meurt. « Un geste largement symbolique », selon les propos des observateurs repris par International Christian Concern, puisque si les familles des victimes sont le plus souvent connues, les ravisseurs sont rarement arrêtés.
Pour le Dr Monday Ubani, chef de la section des affaires publiques de l’association du barreau, « la vérité est que les victimes d’enlèvement paient une rançon par désespoir et impuissance, sachant que l’État a échoué et est incapable de protéger les vies et les biens ou d’obtenir la libération de leurs proches ».
M.C.