Libération de deux prêtres au Nigeria : "Nous remercions tous ceux qui ont prié"
"Ils ont été libérés hier, ils sont en bonne santé, mais ils ont été admis à l'hôpital pour enquête. Nous remercions tous ceux qui ont prié pour la prompte libération des deux prêtres."
Le 30 avril dernier, le Père Chochos Kunav et le Père Raphael Ogigba avaient été enlevés dans l'Etat du Delta, au sud du Nigeria. Rapidement un appel à la prière avait été lancé par le Père Okereke Kingsley.
Après avoir passé 5 nuits aux mains de leurs ravisseurs, ils ont été libérés dans l'après-midi du 4 mai.
"Ils ont été libérés hier, ils sont en bonne santé, mais ils ont été admis à l'hôpital pour enquête. Nous remercions tous ceux qui ont prié pour la prompte libération des deux prêtres", affirme le diocèse de Warri joint par téléphone par l'Agence Fides.
Le Daily Report, un quotidien nigérian, précise qu'on ne sait pas si une rançon a été versée, tout en rappelant qu'une rançon de vingt millions de nairas (près de 40 000 euros) avait été exigée pour la libération des prêtres.
Depuis plusieurs années, la Conférence épiscopale du Nigeria affirme qu'aucune rançon ne doit être versée pour la libération des prêtres et des religieux enlevés.
"La violence et les atrocités répandues à travers le Nigeria continuent d'avoir un impact sur la liberté de religion ou de conviction pour de nombreux Nigérians", affirme le récent rapport de l'USCIRF sur la liberté religieuse internationale. Les experts dénoncent les enlèvements, mais aussi les meurtres ou encore les attaques de lieux de culte ou de maisons.
M.C.
