De nombreux musulmans syriens ayant fui les zones de guerre ont trouvé refuge au Liban. Plusieurs y rencontrent Jésus et s’y convertissent en dépit de la persécution que subissent les nouveaux convertis.
George Saliba, prêtre de l’Église syrienne au Liban, a déclaré à USA Today, avoir baptisé une centaine de réfugiés syriens musulmans depuis le début de la guerre civile en 2011. Abu Radwan est l’un d’eux. Il a fui Homps et a été baptisé à Beyrouth. Il raconte que Jésus lui était apparu dans un rêve deux ans auparavant.
“J’ai commencé à aller à l’église. Je croyais que Jésus allait venir nous aider, nous sauver.”
Le Christian Post relaie également ses propos :
« Jésus nous a sauvés. »
Il demeure très risqué pour les musulmans de se convertir au christianisme. Radwan a déjà subi des pressions et des attaques de sa propre ethnie. En dehors de l’église, son épouse continue de porter le hijab pour sa sécurité. La liberté religieuse est pourtant garantie par le droit libanais.
“En raison de la constitution, ils ont le droit de changer de religion. Mais en Syrie, en Irak, en Egypte, c’est impossible.”
Le Père Saliba n’accepte les nouvelles conversions qu’après les avoir éprouvées. Il préfère toujours s’assurer des fruits d’une foi véritable dans la vie des personnes, avant de les baptiser. Il est difficile de connaître le nombre de nouveaux convertis. Plusieurs organisations et ministères oeuvrent auprès d’eux.
Le pasteur d’une église évangélique de Beyrouth qui a choisi de garder l’anonymat, adopte la même prudence que Saliba :
“Quand je vois une personne qui souhaite devenir chrétienne, je ne la dissuade pas, mais nous essayons de le tester.”
Il déclare avoir reçu de Dieu un appel précis pour servir parmi les réfugiés syriens.
“Le Seigneur m’a dit, va et enseigne-les. Je les mène à la Bible. Je les enseigne dans la foi chrétienne.”
En juin 2016, un article du Guardian rapportait également les témoignages de conversion dans les centres de réfugiés allemands. Pour exemple, et le cas n’est pas isolé, l’assistance de l’église de la Trinité dans la banlieue de Berlin, était passé de 150 à 700, en raison des conversions de réfugiés. Johannes, un converti iranien de 32 ans témoignait ainsi :
“Une religion qui a commencé avec la violence ne peut pas amener les gens à la liberté et à l’amour. Jésus-Christ a dit : ‘Celui qui vit par l’épée, périra par l’épée’. Cela a vraiment changé mon esprit.”
La rédaction