Le 25 novembre, une vidéo filmée par des soldats israéliens dans une église au sud du Liban a fait le buzz sur X. Dans celle-ci, les soldats dansent, chantent et parodient une scène de mariage.
La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux.
Des soldats israéliens se sont filmés en train de parodier une scène de mariage à l’intérieur de l’église orthodoxe Deir Mimas située près de la frontière israélienne dans le sud du Liban.
Sur la vidéo, un soldat se fait passer pour le marié, un autre pour la mariée et un autre pour le prêtre. Au cours de la discussion, le groupe de plusieurs soldats rigole. La vidéo se conclut par une scène où un des soldats dit s’opposer "au mariage" ce qui crée un mouvement de confusion et tous les soldats se jettent les uns sur les autres.
Deir Mimas, South Lebanon | church
— Younis Tirawi | يونس (@ytirawi) November 25, 2024
Israeli soldiers from the Golani Special Operations Unit desecrate a Lebanese church in South Lebanon.
Footage from the orthodox church in the village of Deir Mimas pic.twitter.com/DpIpxsLLes
Selon le journaliste palestinien Younis Tirawa, les soldats font partis de la Golani Special Opetiations Unit, une brigade d’infanterie militaire israélienne. Ce mercredi, il a confirmé que l'armée de Tsahal "avait lancé une enquête sur l'incident".
"Quelle folie"
Sous la publication, de nombreux internautes ont exprimé leur indignation et leur colère. "En tant que Libanaise résidente en France, j’ai le cœur brisé pour ma famille et mes souvenirs" écrit une dame, tandis qu’un autre affirme que l’armée de Tsahal "n’a aucun respect pour les religions".
"Quelle folie", s’émeut de son côté un internaute alors qu’un autre rappel qu’en tout temps "Jésus est Seigneur".
Depuis les affrontements au Liban, de nombreux lieux de cultes ont été bombardés. C’est le cas notamment de l’église melkite de Derdghaya qui a été détruite par un bombardement israélien, faisant huit morts dont cinq secouristes. L’église abritait des réfugiés depuis l’offensive de Tshahal contre le Hezbollah depuis la mi-septembre.
Mélanie Boukorras