« Et le porno ? Ce truc diabolique et destructeur que le Malin a créé pour déchirer encore plus tes fractures ? »
Beaucoup de chrétiens pensent que l’église n’est pas concernée par l’addiction à la pornographie. Que dans ce monde où il n’a jamais été si facile de se procurer toutes sortes d’images ou de vidéos à caractère pornographique, les chrétiens seraient comme immunisés. Mais des études prouvent le contraire. Les données, citées sur Charisma News, révèlent l’ampleur de cette addiction pour un grand nombre de chrétiens aux États-Unis.
- 68% des hommes qui vont à l’église et plus de 50% des pasteurs regardent régulièrement de la pornographie.
- Parmi les jeunes adultes chrétiens âgés de 18 à 24 ans, 76% recherchent activement du porno.
- 87% des femmes chrétiennes ont déjà regardé de la pornographie.
- 57% des pasteurs disent que la dépendance au porno est le problème le plus préjudiciable de leur congrégation. Et 69% disent que la pornographie a eu un impact négatif sur l’église.
- Seulement 7% des pasteurs disent que leur église a un programme pour aider les personnes aux prises avec la pornographie.
C’est dans ce contexte que le pasteur Aaron Coalson à écrit cette lettre. La lettre du Père céleste à son enfant.
« Mon fils, j’ai besoin que tu m’écoutes quand je te dis ceci : ‘je n’ai pas honte de toi’. Tu as passé la plus grande partie de ta vie à croire autrement, mais je suis ici pour te rappeler que rien ne peut être plus éloigné de la vérité. [...] Mon cher fils, je ne veux pas ta performance, je veux ton coeur. Je ne suis pas mort pour la meilleure version de toi, je suis mort pour que tu sois à moi.[...] Regarde simplement à l’histoire de la rédemption que j’ai écrite dans le temps. Encore et toujours, mon peuple, qui porte mon nom, n’a jamais pu se conformer à mes voies. À cause de la Matière Noire, c’est complètement impossible. [...] Le travail que je t’ai confié, et que je promets de terminer, fait de toi une créature complètement nouvelle. Je parle de transformation. [...] Tu es souvent motivé par la peur et la honte. Et ceci, mon fils, n’a rien de moi. Le malin a toujours deux faces pour une même pièce, et la peur et la honte sont l’autre face de la luxure. Il t’attire avec la promesse de gratter les démangeaisons qui te démangent plus profondément que tu ne le sais, et une fois que l’appât est pris, la pièce bascule et il ne reste plus que la peur et la honte. [...] Mon premier fils l’a pris. Il a pris le pire que tu as dû lui infliger et est entré sur la croix. Je passerai toute ta vie à te le rappeler et tu passeras toute l’éternité à réfléchir à cette vérité : Jésus est entré dans les choses les plus sombres que tu as faites et a pris chaque once de honte, de peur et de châtiment pour toi. Cela me permet d’être avec toi dans tes ténèbres, ta honte ressentie, ta dépendance et ton chagrin. La blessure que tu essayes de cacher aux autres… c’est exactement là où je veux aller. Invite-moi. [...] Et le porno ? Ce truc diabolique et destructeur que le Malin a créé pour déchirer encore plus tes fractures ? Rigole de son mensonge et fuis. Rappelle-toi, fils, j’ai créé le plaisir, l’original fabricant de plaisir, et je t’ai créé avec la capacité de l’apprécier. Le porno n’est que l’illusion d’être accompli, une imagination d’être satisfait. Cela ne te satisfera pas parce qu’il ne peut pas satisfaire. [...] J’ai des projets bien plus grands et plus profonds pour te satisfaire. Tourne-toi vers moi pour assouvir ton âme blessée, et je ne te donnerai pas seulement satisfaction, je te guérirai. J’ai promis de satisfaire ton âme assoiffée, de combler ta faim de bonnes choses, et je suis toujours fidèle à mes promesses. [...] Rappelle-toi, le chemin du retour est toujours le suivant : tu connais ton péché et nous connaissons tous les deux ton bilan. Tant que tu regardes cela, tu n’auras jamais d’espoir de changement, car le changement ne réside pas dans ta capacité à m’apporter tes succès ou à m’éviter tes échecs. Non, mon fils, prends le risque de faire confiance à ce que je t’ai dit. Invite-moi dans ces endroits où tu ne veux même pas aller, ces endroits de douleur et de brisure, et je ferai là un travail qui dépasse ton imagination. Je vais te rendre entier. [...] Tu seras toujours et à jamais mon fils.
Ton bon, bon père »
M.C.