Les évêques de RDC témoignent de la situation de leur pays auprès de l’organisation caritative Aide à l’Église en Détresse.
En mars dernier, l’organisation des Nations Unies alertait sur « l’ampleur alarmante des violences dans l’est du pays », en proie aux affrontements avec des groupes armés et des insurgés. Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, dénonçait « la généralisation des discours de haine » et parlait alors d’une « hausse annuelle de 21% des violations des droits de l’homme en 2020 ».
La conférence épiscopale nationale du Congo RDC (CENCO) s’est exprimée auprès de l’organisation caritative Aide à l’église en détresse. Les évêques dénoncent « l’occupation des terres », « l’exploitation illégale des ressources naturelles », mais aussi « l’islamisation de la région au mépris de la liberté religieuse ».
Au cours de la visite de la CENCO au Nord-Kivu et en Ituri, où « les victimes se comptent par milliers », les évêques ont entendu des témoignages relatifs à des conversions forcées à l’islam.
Selon la CENCO, « nous ne pouvons espérer le développement de ce pays tant que l’Est reste sous le contrôle des prédateurs ».
M.C.