Les roches sculptées de Kong Wang Shan raconteraient-elles « la première persécution religieuse d’un culte divin barbare » en Chine ?

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Les roches sculptées de Kong Wang Shan sont habituellement considérées comme des œuvres bouddhistes ou taoïstes.

Hautes de 10 mètres et longues de 20 mètres, les roches sculptées de Kong Wang Shan datent du 1er siècle, au cours de la dynastie des Han. Elles sont considérées depuis des siècles comme des témoins des prémices du bouddhisme, voire du taoïsme, en Chine, mais les recherches du scientifique Shueh-Ying Liao pourraient remettre en question cette thèse.

Lors du colloque « Enquête sur l’histoire des premiers siècles de l’Église », les experts ont rappelé que des traces du christianisme antique ont été retrouvées en Inde et en Chine, régions alors évangélisées par l’apôtre Thomas. Parmi ces traces du christianisme, les experts évoquent également la centaine de sculptures du Kong Wang Shan. Selon Shueh-Ying Liao, « c’est la plus ancienne frise conservée en Chine actuellement », qui « n’a pas son équivalent archéologique ou littéraire » aujourd’hui.

Cette thèse avait pour la première fois été abordée par le chercheur Pierre Perrier dans son ouvrage L’apôtre Thomas et le prince Ying. Selon lui, l’apôtre Thomas aurait été accueilli en Chine par le prince Ying. Après la gravure des roches de Kong Wang Shan, l’empereur Ming aurait exigé la mort du prince Ying, ce qui ferait de ces roches le souvenir de “la première persécution religieuse d’un culte divin barbare” en Chine.

M.C.


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