L’État Islamique a placé cinq corps crucifiés sur un carrefour à Mossoul mardi 8 novembre, pour envoyer le message selon lequel l’organisation contrôle toujours la deuxième plus grande ville d’Irak.
Selon Reuters, des résidents auraient révélé le meurtre par le groupe terroriste ces derniers jours, d’au moins 20 personnes soupçonnées de transmettre des informations à «l’ennemi». Selon les habitants, les militants patrouillent dans les rues pour faire appliquer le port de la barbe islamiste aux hommes de la ville. La force Hisba est « l’unité de police de la moralité » qui fait appliquer la loi islamiste. L’unité interdit le tabac, les vêtements occidentaux. Les femmes doivent porter le voile et des gants. Certains résidents de Mossoul estiment que l’organisation veut prouver sa présence après avoir disparu pendant une dizaine de jours, notamment sur la rive orientale.
« J’ai vu cinq cadavres de jeunes hommes qui avaient été crucifiés à la jonction de la route dans l’est de Mossoul »
Les militants légitiment la mort de ces hommes, déclarant qu’ils étaient des agents des « forces infidèles » et des apostats. L’exposition de ces corps crucifiés est considérée comme un avertissement aux informateurs potentiels.
Les militants cherchent également à couper les habitants de Mossoul des réseaux de communication. À 65 ans, un policier à la retraite a été contraint de rendre sa carte Sim de téléphone, au moment où il allait retirer sa pension.
La rédaction
Source : Christian Times