Les Ecrits philosophico-théologiques sur le Christianisme, de C.E. de Saint Germain viennent de paraître aux éditions Excelsis

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Prenant appui sur la Parole de Dieu révélée dans la Bible, cet ouvrage nous initie à des problématiques diverses et variées qui permettront aux lecteurs d’approfondir leur foi sur des questions qui nous concernent tous.

Déjà auteur de plusieurs livres, dont Un évangélique parle aux catholiques (F-X. De Guibert), Cours Particuliers de Philosophie en deux volumes (Ellipses) et La défaite de la raison (Salvator), Charles-Eric de Saint Germain se propose, dans son dernier livre qui est un recueil de conférences, de donner un éclairage chrétien sur des questions qui intéresseront particulièrement toux ceux qui se passionnent pour la philosophie et la théologie.

Quatre principaux axes sont privilégiés par l’auteur :

  •  La morale, où l’auteur s’intéresse aussi bien au plaisir et à la sexualité (« Le christianisme et le plaisir ») qu’à la quête du bonheur et au sens de l’espérance (« Un bonheur désespéré ? Réponse à Comte-Sponville sur le sens de l’espérance »).
  • Le sens de l’existence, où il s’agit de comprendre comment vivre un amour solide et durable tout en évitant les pièges de la passion amoureuse et du consumérisme (« Aimer : sagesse ou folie ? »), de parcourir également, avec Kierkegaard, les fameux trois stades de l’existence (esthétique, éthique et religieux) afin de découvrir la finalité ultime de celle-ci (« Les stades de l’existence chez Kierkegaard »), tout en se gardant d’une quête spirituelle qui pourrait se dévoyer dans l’ésotérisme et la gnose (« Peut-on être chrétien et franc maçon ? »).
  • L’axe politique de l’ouvrage nous met en garde contre la tentation, typiquement française, de faire de la laïcité non plus un principe d’organisation sociale garantissant la liberté religieuse et son expression publique, mais une sorte de nouvelle religion d’Etat visant à émanciper le citoyen de toute appartenance religieuse héritée (« La laïcité, une religion d’Etat ? ») tout en montrant comment le droit, censé évacuer la violence, se nourrit en réalité de celle-ci, ce qui permet à l’auteur de rappeler que la doctrine chrétienne de la substitution pénale parvient seule à concilier la vengeance et le pardon qui sont les deux extrêmes entre lesquels la justice humaine ne cesse d’osciller (« Le droit et la violence »).
  • Enfin, l’auteur conclut sur des questions plus directement théologiques, manifestant, à la suite de Pascal, certaines réserves vis-à-vis de la théologie naturelle et de la tentative de connaître Dieu sans passer par l’Ecriture Sainte (« La critique pascalienne de la preuve physico-théologique »), tout en montrant la nécessité herméneutique d’une régénération pour nous permettre de mieux la comprendre (« Pascal et la Bible »), la dernière étude, sur laquelle s’achève l’ouvrage, s’attaquant à la question, fort controversée au sein même du protestantisme, de la prédestination. L’auteur s’efforçant d’adopter un calvinisme modéré qui puisse en même temps répondre, textes bibliques à l’appui, aux traditionnelles objections catholiques et arminiennes à cette doctrine (« La prédestination chrétienne »).

Nul doute que cet ouvrage, nourri par une foi militante, permettra de renforcer tous les chrétiens dans leurs convictions bibliques, en leur donnant des arguments pour les aider, comme nous y invite l’apôtre Pierre, à « rendre raison de l’espérance qui les habite » (I Pierre 3, 15).

La rédaction

Source : Excelsis


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