Le départ de la 10e édition du Vendée Globe, mythique tour du monde en solitaire, aura lieu ce dimanche 10 novembre. En attendant le départ, les chrétiens de Vendée proposent aux marins et aux badauds qui viennent admirer les bateaux de confier ce périple à la Providence.
"Ce n’est pas qu’un voyage géographique, c’est également un voyage intérieur", assure le vainqueur de l’édition 2020 du Vendée Globe, Yannick Bestaven, qui prendra de nouveau le départ du tour du monde cette année.
Pour lui, comme il en témoigne dans La Croix, "cette solitude loin de tout, pousse à l’introspection".
"Elles ne sont tout de même pas très nombreuses, dans la vie, les fois où l’on se retrouve seul avec soi-même. Il y a une dimension poétique et spirituelle dans cette affaire."
La mythique course du Vendée Globe revient pour une 10e édition cette année. Ce tour du monde en solitaire sans assistance constitue une véritable épreuve physique et psychologique. Depuis le Vendée Globe pionnier en 1989, sur les 196 marins qui se sont lancés au départ des Sables-d’Olonne, 60 % seulement ont réussi à terminer la boucle.
Du 1er au 10 novembre, les chrétiens des Sables d’Olonne, point de départ et d’arrivée de la course, organisent des festivités pour confier les marins et cette aventure à Dieu.
Ainsi, la veille du départ, une soirée de louange, d’adoration et d’intercession se tiendra le samedi 9 novembre de 20h à 21h30 dans l’église Notre-Dame de Bon-Port. Cette veillée sera organisée par la paroisse, qui a aussi dédié une chapelle de son église au Vendée Globe.
Ainsi, dans la chapelle sainte Anne sont affichées les 40 photos des skippers qui participent à cette 10ème édition. Le curé explique que cette "chapelle sera dédiée pour les intercessions en faveur des skippers et leurs familles jusqu’au retour du dernier concurrent aux Sables d’Olonne".
Sébastien Destremeau, navigateur plusieurs fois engagé sur le Vendée Globe, en est persuadé et l’assure à France 3 Occitanie :
"Ça nous aide juste de façon spirituelle, en sortant sur le pont pour aller faire une manœuvre dans des conditions dangereuses, un petit coup d'œil à la Vierge noire et voilà. Je sors mais... je reviens."
Jean-Benoît Harel