Elle est nigériane, chrétienne, et n’a que 15 ans. Elle est captive de Boko Haram depuis déjà un an pour avoir refusé de renier Jésus. Leah Sharibu est désormais considérée comme une « esclave à vie » par ses ravisseurs. Ne l’oublions pas.
Le groupe armé Boko Haram est devenu tristement célèbre en 2014, alors que la communauté internationale réclamait la libération des lycéennes de Chibok sous le hashtag, #BringBackOurGirls. 4 ans plus tard, le 19 février dernier, Leah et 109 autres jeunes filles étaient enlevées à leur tour par un groupe de militants armés appartenant au groupe djihadiste Boko Haram. Un mois après l’enlèvement, toutes les jeunes filles avaient retrouvé leur liberté, à l’exception de Leah Sharibu. L’adolescente, alors âgée de 14 ans, avait refusé de renier sa foi chrétienne.
Nathan, le père de Leah, déclarait quelques temps après les faits :
« La confiance et la foi de ma fille m’ont fait réaliser que je vivais sous le même toit qu’une admirable disciple du Christ. Leah a témoigné qu’elle ne renoncerait jamais au Christ, même si elle devait être tuée, ce qui m’a rendu fier de sa grande foi dans le Seigneur. »
La vie de Leah est en grand danger, et son histoire a fait le tour de monde. Son visage est connu de beaucoup de chrétiens. Sa maman Rebecca déclarait d’ailleurs dans un entretien :
« Je sais que dans le monde entier, les fidèles prient et continuent de prier pour la libération de ma fille, déclarait Rebecca, la mère de Leah, en octobre dernier, mais, jusqu’à présent, je n’ai pas revu ma Leah. Je voudrais supplier les chrétiens : ne vous lassez pas de prier pour elle jusqu’à ce qu’elle revienne. »
Car on ne connaît que trop bien le sort réservé aux filles et aux femmes chrétiennes quand elles sont aux mains de ces djihadistes. Esclaves domestiques, mais aussi esclaves sexuelles.
Le 16 octobre 2018, les ravisseurs déclaraient dans un communiqué au sujet de Leah et d’Alice Ngaddah, une chrétienne travaillant pour l’UNICEF, également tenue captive.
« A partir d’aujourd’hui, Sharibu et Ngaddah, sont maintenant nos esclaves. Sur la base de nos doctrines, il nous est maintenant permis de faire ce que nous voulons faire avec elles. »
Prions pour Leah et Alice.
Ne les oublions pas.
H.L.
Lire aussi sur le même sujet :
Une seule jeune fille demeure otage de Boko Haram : Leah a refusé de renier sa foi chrétienne
Les parents de Leah Sharibu s’expriment après plus de 320 jours de détention