« Seul Dieu aide la belle propriété de maître Adios, Amen. »
Des archéologues ont récemment mis à jour une inscription rare du 5ème siècle, à Tzur Natan, dans le centre d’Israël. Il y a 1600 ans, la culture samaritaine était alors à son apogée. Et c’est une mosaïque, de 2,5 mètres sur 1 mètre, retrouvée à l’entrée d’un pressoir à vin qui en témoigne aujourd’hui. Son inscription en grecque a été déchiffrée et traduite par la professeure Leah Di Segni de l’Université hébraïque de Jérusalem et parle de bénédiction.
« Seul Dieu aide la belle propriété de maître Adios, Amen. »
Selon la directrice des fouilles, Docteur Hagit Torge, cette découverte témoigne du succès du samaritain :
« L’inscription a été découverte sur un impressionnant pressoir qui faisait apparemment partie du domaine agricole d’un riche particulier appelé Adios. Il ne s’agit que du deuxième pressoir découvert en Israël avec une inscription de bénédiction associée aux Samaritains. Le premier a été découvert quelques années plus tôt, à Apollonia près de Herzliya. [...] Le pressoir se trouve à proximité du sommet de Tel Zur Natan, où les restes d’une synagogue samaritaine ont été trouvés avec une autre inscription et révèle le statut élevé d’Adios. »
Le succès d’Adios est lié à l’histoire du « vin de Terre Sainte » :
« Les premiers chrétiens voulaient du vin de Terre Sainte. La production de vin en Terre sainte a donc augmenté et a été exportée à Byzance, dont le siège est dans ce qui est aujourd’hui la Turquie. »
Le docteur Torge rappelle que la présence des Samaritains en Israël était dûe à un déplacement de population dont la Bible parle dans le deuxième livre des Rois.
Le roi d’Assyrie fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d’Avva, de Hamath et de Sepharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie à la place des enfants d’Israël. Ils prirent possession de Samarie, et ils habitèrent dans ses villes.
M.C.