Le pasteur Éric Célérier salue l'élection de Léon XIV : un espoir pour l'unité chrétienne
Le 8 mai 2025, l’Église catholique a désigné un nouveau pape : Léon XIV. Un choix inattendu, marqué par l’humilité et l’authenticité de l’ancien missionnaire, qui semble déjà insuffler un nouvel élan pour la mission et une ouverture au dialogue. Pasteur évangélique, Éric Célérier partage son espoir de voir ce pontificat devenir un vecteur d’unité entre les confessions chrétiennes.
Réunis en conclave à Rome jeudi 8 mai 2025, les cardinaux ont élu un nouveau pape pour l’Église catholique : Léon XIV. Félicitations à eux pour ce choix inattendu et, semble-t-il, particulièrement inspiré !
En tant que pasteur évangélique, je me suis moi-même surpris à prier sincèrement pour que les cardinaux discernent la bonne personne. Bien que, comme beaucoup, je connaissais peu le cardinal Prevost, ce choix me réjouit et me donne beaucoup d’espoir pour l’avenir.
Un pape inattendu et humble
Le vieux proverbe du conclave selon lequel "ceux qui entrent papes en ressortent cardinaux" s’est encore vérifié : plusieurs favoris ("preferati") annoncés n’ont pas été choisis. Léon XIV se distingue déjà par une simplicité, une humilité et une authenticité remarquables.
Une Église missionnaire et ouverte
Dans ses toutes premières déclarations, Léon XIV a immédiatement insisté sur la nécessité de bâtir des ponts et de retrouver un véritable élan missionnaire. Lui-même a servi en tant que missionnaire au Pérou de 1985 à 1998 ; il semble profondément convaincu que l’Église doit témoigner activement de l’Évangile dans le monde.
Vers une Église véritablement synodale
Le nouveau pape a également clairement affiché sa volonté d’une Église synodale, c’est-à-dire une Église « qui marche ensemble », selon le sens littéral du mot grec syn-hodos (« chemin commun »). Une telle approche implique l’écoute mutuelle, le dialogue sincère, la participation active de tous les croyants, et un discernement véritablement communautaire. C’est certainement une inspiration que nos Églises évangéliques pourraient elles aussi approfondir.
Un nom qui porte une symbolique forte
En choisissant le nom de Léon XIV, le pape affirme clairement son souci pour les questions sociales et pastorales :
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Léon XIII, en 1891, avait publié l’encyclique majeure Rerum Novarum, fondatrice de la doctrine sociale moderne de l’Église catholique, soulignant l’importance des droits des travailleurs et de la justice sociale.
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Léon X, quant à lui, est historiquement connu pour avoir régné durant la période de la Réforme protestante. C’est sous son pontificat que Martin Luther a publié ses célèbres 95 thèses (1517), déclenchant ainsi la Réforme, suivie de son excommunication.
Que ce choix symbolique de Léon XIV ouvre aujourd’hui la voie à un dialogue plus fraternel et pacifique entre toutes les confessions chrétiennes !
Un pape américain, péruvien et polyglotte
La rumeur qui affirmait qu’un Américain ne pourrait jamais devenir pape est désormais définitivement démentie. Léon XIV, en plus d’être américain, possède également la nationalité péruvienne et parle plusieurs langues, ce qui constituera sans nul doute un atout précieux pour l’Église universelle. Une petite note d’humour : certains avaient déjà imaginé Donald Trump en pape grâce à une célèbre image devenue virale sur les réseaux sociaux, mais c’est bien un autre Américain qui occupe désormais le siège pontifical !
Un discours centré sur Jésus-Christ
Ce qui m’a particulièrement touché, c’est que lors de son premier discours officiel, Léon XIV a proclamé avec force et simplicité :
"Nous sommes des disciples du Christ. Le monde a besoin de sa lumière. L’humanité a besoin de lui comme du pont qui nous permet de rejoindre Dieu et son amour."
Ces paroles fortes nous rappellent à tous, catholiques, protestants, évangéliques, que l’essentiel demeure Jésus-Christ.
En conclusion : un vœu sincère d’unité
Je souhaite de tout cœur à Léon XIV de réussir pleinement dans cette immense mission qui lui est désormais confiée. Je pense que personne ne mesure la difficulté et la lourdeur de la tâche qui l’attend. Que Dieu bénisse l’Église catholique dans ce nouveau chapitre de son histoire, et qu’il bénisse également toutes les autres Églises chrétiennes, appelées à dialoguer plus profondément avec lui.
Qu’une nouvelle ère s’ouvre, caractérisée par la paix, la fraternité et un témoignage vibrant et authentique de l’Évangile. Que les ponts que Léon XIV souhaite bâtir deviennent réalité, pour la gloire de Dieu et l’unité des croyants !
Eric Célérier
