Accusé depuis un an « d’appartenance à une organisation terroriste » et d’espionnage, le pasteur américain Andrew Brunson toujours incarcéré en Turquie, ferait face à la persécution en prison.
Jordan Sekulow, directeur exécutif du Centre américain pour le droit et la justice, espérait que la 72ème Assemblée Générale des Nations-Unies qui s’est tenue la semaine dernière, soit l’occasion d’un entretien entre le Président Trump et le Président Erdogan au sujet de la libération du pasteur. Car pour ce défenseur des droits,
« Il est gravement en danger [...] Il est isolé et seul sans accès à la justice turque [...] Le pasteur Andrew a subi une persécution et une souffrance dévastatrice uniquement à cause de son amour pour le Christ. »
Selon le Wall Street Journal, Andrew Brunson ferait face à des accusations d’espionnage, « d’acquisition d’informations militaires et politiques secrètes pour renverser l’ordre constitutionnel et le parlement turc », en plus d’une « appartenance à une organisation terroriste ».
« Le pasteur Andrew est maintenant confronté à des accusations nouvelles, plus sérieuses et manifestement fausses, soumises à des sanctions encore plus sévères, s’il en est reconnu coupable. »
Dans le cadre de leur ministère, Andrew et son épouse Noreen ont été au service d’une petite communauté chrétienne turque durant 23 ans. Ils ont élevé leurs enfants dans le pays, et ne s’attendaient pas à un tel traitement après si long parcours d’intégration dans le pays.
Près de 350 000 personnes ont rejoint Noreen Brunson et réclament la libération d’Andrew au travers d’une pétition. Noreen s’exprime régulièrement sur Facebook pour faire connaître les évolutions de l’affaire. Elle faisait récemment appel à la prière, dans le cadre d’un nouveau décret turc qui pourrait permettre la libération d’Andrew.
« Priez pour que le Président Erdogan utilise l’autorité qui lui a été accordée par un nouveau décret (694) pour le cas d’Andrew. Il peut désormais renvoyer les prisonniers étrangers dans leur pays. »
H.L.