
Lundi 19 juillet, Emmanuel Macron a remis l’insigne de Commandeur dans l’Ordre National de la Légion d’honneur au pasteur baptiste américain Jesse Jackson pour son action en faveur de l’égalité des droits et son combat contre le racisme et l’exclusion.
Le pasteur Jesse Jackson né en 1941, ancien compagnon de Martin Luther King, dirigeant du mouvement pour les droits civiques Rainbow PUSH Coalition et ancien candidat à l’investiture présidentielle du parti démocrate a été décoré de la Légion d’honneur par le président de la République Emmanuel Macron.
Congratulations, Rev. Jesse Jackson, for being awarded the French Legion of Honor Award in Paris today! His countless years fighting & advocating for human rights have earned him this well-deserved award! @RevJJackson pic.twitter.com/akVYsFWcDa
— Ben Crump (@AttorneyCrump) July 19, 2021
Lors de la cérémonie qui s’est déroulée hier, lundi 19 juillet à l’Elysée, Emmanuel Macron a salué la « soif de savoir et de justice » du pasteur baptiste, et a déclaré : « vous êtes un ami particulier de la France, un frère pour nous ».
Le Révérend Jesse Jackson « n’a cessé de militer pour la paix, la justice et la fraternité. Il s’est également engagé en faveur de l’éducation et du climat » peut-on lire dans un communiqué publié par le gouvernement qui affirme également que le militant a toujours placé au centre de son action « la citoyenneté et l’aspiration au progrès », des valeurs qui « sont universelles et sont celles de notre République ».
En honorant ainsi un « ami » américain de la France, Emmanuel Macron entend « célébrer l’alliance historique entre les peuples français et américains pour une société démocratique et juste ».
Le parcours du pasteur et politicien a toutefois été marqué par les controverses, il a notamment été accusé d’avoir tenu des propos antisémites en 1984, un dérapage pour lequel il s’est par la suite excusé. En 2016, invité à Paris pour une commémoration de l’esclavage, il avait été photographié aux côtés de Jean-Marie Le Pen lors d’un diner, provoquant de nouvelles accusations d’antisémitisme. Le militant avait alors affirmé ne pas connaître le cofondateur du FN et qu’il trouvait ses idées « xénophobes et repoussantes ».
Camille Westphal Perrier
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