Jeudi 27 octobre 2016, le Parlement Européen a publié un communiqué de presse intitulé, « Les députés soutiennent l’opération irakienne pour libérer Mossoul ».
Le parlement a déclaré soutenir les autorités irakiennes dans l’opération de libération de la région de Mossoul, au mains du groupe djihadiste « État Islamique ». Ils n’ont pas hésité à utiliser le terme de génocide pour qualifier les atrocités subies par les minorités religieuses irakiennes, alors que cette reconnaissance avait pris du temps en Europe comme aux États-Unis.
« Les députés soutiennent l’opération lancée par l’Irak et les forces peshmerga kurdes, soutenue par la coalition internationale de lutte contre le groupe « État islamique », pour libérer Mossoul du groupe « État islamique », qui tient la ville d’une main de fer depuis 2014. »
Rappelant les exactions commises par Daech, ils ont bien affirmé que l’organisation terroriste commettait un génocide des chrétiens, des Yézidis et des autres minorités religieuses.
« La résolution rappelle que le groupe « État islamique » se livre à un génocide des chrétiens, des Yézidis et d’autres minorités ethniques et religieuses, et appelle les États membres de l’UE à renvoyer cette affaire devant la Cour pénale internationale. »
Les députés estiment à 1,5 million le nombre de civils qui « courent un risque imminent de déplacement » en conséquence de la bataille de Mossoul, et appelle à mettre la priorité sur la protection des civils et la stabilisation politique et humanitaire.
Le communiqué conclut ainsi :
« Considérant la diversité ethno-religieuse historique de l’Irak du Nord, les députés demandent également à la communauté internationale de soutenir une structure durable et inclusive à l’issue du conflit avec une plus grande autonomie pour les régions de la plaine de Ninive, Sinjar et Tal Afar. »
La rédaction