Le pape prie pour les victimes du séisme au Népal et appelle à un cessez-le-feu à Gaza
Après la traditionnelle prière de l'angélus, place Saint-Pierre dimanche 5 novembre, le pape François a prié pour les victimes du tremblement de terre au Népal, il a également prié pour la paix en Terre Sainte et renouvelé son appel à un "cessez-le-feu" dans la bande de Gaza.
Dimanche 5 novembre, à l'issue de la prière de l'angélus, le pape François a eu une pensée pour deux tragédies au cœur de l'actualité. Informé du séisme de magnitude 5,6 qui a secoué une région reculée du Népal, dans l'extrême ouest du pays himalayen, vendredi soir, le pontife a assuré de "sa proximité" le peuple du Népal et a prié pour les victimes, rapporte Vatican News.
Selon les derniers bilans, au moins 157 personnes sont mortes dans ce tremblement de terre qui a également fait plus de 100 blessés. Le pape "a exprimé sa tristesse", en évoquant les populations qui "souffrent" à cause du séisme.
"Cessez le feu !"
François a également prié pour un autre sujet brûlant de l'actualité : la guerre entre le Hamas et Israël. "Je ne cesse de penser à la grave situation en Palestine et en Israël, où tant de personnes ont perdu la vie. Je vous en prie, au nom de Dieu: cessez le feu !", s'est-il exclamé. Il a ensuite évoqué la situation humanitaire "très grave" de la population de Gaza.
"J'espère que tous les moyens seront mis en œuvre pour éviter à tout prix une aggravation du conflit, pour secourir les blessés et pour que l'aide parvienne à la population de Gaza, où la situation humanitaire est très grave."
Le pontife argentin a aussi demandé la libération immédiate des otages parmi lesquels se trouvent des enfants. "Oui, pensons aux enfants, à tous les enfants impliqués dans cette guerre, comme en Ukraine et dans d'autres conflits: c'est leur avenir qui est en train d'être tué", a-t-il déclaré avant de demander de prier pour que cette guerre cesse.
"Prions pour avoir la force de dire 'ça suffit' !"
"Près de 10.000 morts dont la moitié d'enfants" à Gaza
L'armée israélienne a déclaré dimanche que son attaque terrestre sur la bande de Gaza avait divisé le territoire palestinien en deux, et que des frappes "significatives" se poursuivaient. Les forces israéliennes "ont encerclé la ville de Gaza... Il existe désormais un sud de Gaza et un nord de Gaza", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari selon l'Agence France Presse.
L'AFP rapporte sur X (anciennement Twitter) que "les bombardements israéliens ont fait désormais, selon le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, près de 10.000 morts dont la moitié d'enfants".
Lors de sa rencontre à Ramallah avec le secrétaire d'Etat des Etats-Unis Antony Blinken, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé "la guerre de génocide" menée selon lui par Israël à Gaza.
Côté israélien, "plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, majoritairement des civils tués ce jour-là par les commandos du Hamas, dans une attaque d'une violence et d'une ampleur inédite depuis la création d'Israël en 1948".
Camille Westphal Perrier
