Le futur secrétaire général des Nations Unies est un catholique, ardent défenseur des réfugiés

L’assemblée générale des Nations Unies a officiellement nommé le Portugais Antonio Guterres prochain secrétaire général de l’ONU. Il succèdera le premier janvier 2017 au Sud-Coréen Ban Ki-moon.

Futur Secrétaire général @ONU_fr Antonio Guterres s’adresse à l’Assemblee générale : « mon seul agenda: la Charte des Nations Unies » #NextSG pic.twitter.com/nMJaYnhEPF

— La France à l’ONU (@franceonu) 13 octobre 2016

Socialiste pro-européen, catholique fervent, ouvertement opposé à l’avortement, ex-Premier ministre portugais, ancien haut commissaire de l’ONU aux réfugiés (HCR) de 2005 à 2015, Antonio Guterres est un ardent défenseur des réfugiés. Pour le futur secrétaire général des Nations-Unis :

« Quelles que soient les divisions, il est plus important de s’unir... Il est grand temps de se battre pour la paix.»

Dans une interview accordée à France 24, il déclare également :

« Le peuple syrien ne mérite pas cette situation, il faut à tout prix arrêter cette guerre... »

Il poursuit son intervention en rappelant le rôle majeur de la Syrie lors de la crise irakienne et de l’exode massif des irakiens vers des terres plus sûres.

« Quand j’étais haut-commissaire aux réfugiés, avant la crise syrienne, la Syrie a accueilli 2 millions de réfugiés irakiens d’une manière remarquable, frontières ouvertes, portes ouvertes, coeurs ouverts. »

Nous avons tous une dette vis-à vis de la générosité du peuple syrien.

« La Syrie doit être pour nous tous une priorité. »

Pour Guterres, le peuple syrien ne mérite pas cette situation. Il mérite la solidarité de la communauté internationale.

Et quand le journaliste de France 24 demande de quel manière il pense agir en faveur de la Syrie, lors de son mandat aux Nations Unies. Il rappelle que le rôle de l’ONU est d’exercer une autorité morale sur le terrain :

« Le secrétaire général de l’ONU n’a pas le pouvoir d’arrêter les guerres, il n’a pas d’armées... Mais il peut faire preuve de persuasion... La crise syrienne est tellement dangereuse pour nous tous que j’ai espoir que les acteurs puissent le comprendre. »

La rédaction

Source : France 24

Image : Flickr CC