
Le corps de la missionnaire Suisse Béatrice Stockly, enlevée en 2016 et assassinée en février 2021 au Mali, a été retrouvé et identifié a annoncé le conseiller fédéral Ignazio Cassis.
La missionnaire évangélique Béatrice Stockly enlevée il y a quatre ans à Tombouctou a été assassinée par ses ravisseurs au Mali, en octobre 2020.Le Département fédéral des affaires étrangère (DFAE) suisse a annoncé dans un communiqué de presse publié le 31 mars que le corps de l’otage chrétienne « a pu être retrouvé et identifié ».
Remains of Kidnapped Swiss Christian Missionary Beatrice Stockli Are Found in Mali - https://t.co/TdqudAxuhI pic.twitter.com/lziKxri3Yg
— BCNN1 (@bcnn1) April 3, 2021
Sur Twitter, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a annoncé avoir « désormais la triste certitude de la mort de Béatrice Stockly ». Lors de sa visite au Mali, le conseiller fédéral Suisse « avait plaidé au plus haut niveau en vue d’une résolution de cette affaire ».
Nous avons désormais la triste certitude de la mort de Beatrix Stöckli. Mes pensées vont à la famille de notre compatriote 🇨🇭🕊️ Je suis soulagé que ce cas ait pu être résolu peu après ma visite au Mali. Merci aux autorités
🇲🇱 pour leur précieux soutien ➡️ https://t.co/JxrRnuFsed— Ignazio Cassis (@ignaziocassis) March 31, 2021
Il y a quelques jours, » les autorités maliennes ont informé la Suisse que le corps d’une personne leur avait été remis, vraisemblablement celui de l’otage suisse ». Un « prélèvement d’échantillons d’ADN » ont été « acheminés par l’intermédiaire de la représentation suisse à Bamako jusqu’en Suisse aux fins d’un examen approfondi ». Cet examen a révélé qu’il s’agissait bien de l’ADN de l’ancienne otage.
La dépouille de la missionnaire chrétienne sera rapatriée en Suisse « dès que les autorités maliennes auront donné leur accord » affirme le communiqué, qui ajoute que le corps de la défunte sera ensuite remis à sa famille. Le gouvernement suisse a par ailleurs annoncé faire « pression sur les autorités maliennes pour que le corps de la victime soit rapatrié et que toute la lumière soit faite sur les circonstances du décès ».
Un groupe de travail, en contact avec la famille de la victime et les autorités maliennes et constitué « de représentants du DFAE, de l’Office fédéral de la police (fedpol), du Service de renseignements de la Confédération (SRC) et du Ministère public de la Confédération » travaille activement à la résolution de ce dossier.
Camille Westphal Perrier