Bonjour, quelle joie de te retrouver en ce Lundi de Pâques ! Une Pâques par laquelle nous nous remémorons la mort et la résurrection de Jésus ! Nous proclamons que Jésus-Christ est ressuscité, oui, il est vraiment ressuscité ! Et il est aussi le bon berger, celui qui connaît chacune de ses brebis. Il te conduit près des eaux tranquilles, là où tu trouves la paix, la sérénité ; là où il est assis près de toi pour t’écouter et pour te dire ces mots que l’on trouve dans l’Évangile de Jean, au chapitre 10 et le verset 11 :
"Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses moutons."
Et c’est ce qu’il a fait pour toi et pour moi. Il a donné sa vie sur cette croix par amour pour nous. Dans ce chapitre, Jésus dit aussi qu’il est la porte des brebis. Il se couche à l’entrée de la bergerie pour protéger les brebis des loups. Il est symboliquement couché aux portes de ta vie, pour garder ses accès et te protéger de ce qui voudrait te faire douter de ses promesses.
Le berger nous dit que ses brebis connaissent et reconnaissent sa voix. Elles font la distinction entre toutes les autres voix et la sienne ! Nous vivons aujourd’hui dans un monde tellement bruyant n’est-ce pas ?
Aujourd’hui, tellement de voix se font entendre. Nous sommes submergés de bruits parasites, venant principalement des infos, des réseaux sociaux, à l’heure de cette révolution de la communication que nous connaissons ! Nous n’avons jamais été aussi connectés, mais nous n’avons jamais été aussi seuls, déconnectés de la véritable communion avec l’autre ; une communion dont nous avons tellement besoin, pour prier, pour partager, pour s’encourager ; communion avec le véritable berger de nos âmes, pour entendre sa voix et pour sentir sa présence bienfaisante dans nos vies ! J’aimerais partager une image avec toi. Lorsque tu marches dans les champs ou dans les bois en direction d’un ruisseau, le bruit de l’eau augmente progressivement.
Le ruisseau semble bien loin au départ mais bien vite, c’est comme si le bruit de l’eau se rapprochait de toi ! Et lorsque tu t’approches du ruisseau, le bruit de l’eau couvre tous les autres bruits dans la forêt ! Le bruit du ruisseau est plus fort que celui du vent, ou que le chant des oiseaux. C’est un son régulier qui apaise, qui repose et qui nettoie nos oreilles en quelque sorte ! Il recalibre notre oreille ; nous sommes à nouveau centrés sur la création de l’Éternel.
De la même façon, j’aimerais t’encourager à t’approcher de la source d’eau vive, chaque jour, chaque matin, pour préparer ton esprit et ton âme à recevoir la parole du berger ! Tu es peut-être tellement inondé(e) de bruits que tu n’entends plus le berger ! Fais une pause, une pause des réseaux sociaux ; fais l’effort de t’approcher de la source pour retrouver le calme et pour recalibrer ton oreille à sa voix.
Le roi David nous dit ceci dans le psaume 23 que tu connais bien ! Lis-le avec moi, comme une prière :
"Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. Il me fait reposer dans des champs d’herbe verte, il me conduit au calme près de l’eau, il me rend des forces, il me guide sur le bon chemin, pour montrer sa gloire. Même si je traverse la sombre vallée de la mort, je n’ai peur de rien, Seigneur, car tu es avec moi. Ton bâton de berger est près de moi, il me rassure. Tu m’offres un bon repas sous les yeux de mes ennemis. Tu verses sur ma tête de l’huile parfumée, tu me donnes à boire en abondance. Oui, tous les jours de ma vie, ton amour m’accompagne, et je suis heureux. Je reviendrai pour toujours dans la maison du Seigneur."
Amen !
Gabriel Alonso