L’avortement des enfants trisomiques ou nains est dorénavant interdit en Indiana

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Si on comprend bien à travers cet article, ce que les législateurs américains de l’état d’Indiana ont voulu dire, l’avortement, serait-il devenu un ‘confort’ dans certains cas pour éviter à certaines familles la gestion ‘trop lourde’ d’un enfant différent ?

T
out enfant ‘différent’ et donc nécessitant quelques aménagements dans la vie de ses parents ne serait donc pas ‘à naître’. Que vous soyez atteint de nanisme, trisomique, ou mal formé, les médecins semblent dans tous ces cas conseiller un avortement.

Les membres et législateurs de l’Assemblée générale de l’Indiana ont fait passer un projet de loi interdisant ‘l’élimination’ (sic comprendre avortement) des enfants non nés, atteints ou suspectés d’être atteints du syndrome de trisomie, ou toute autre maladie.

La proposition de loi H.B.1337 est passée à la Chambre des représentants à 60 voix contre 40, une semaine après que le Sénat de l’Indiana ait interdit l’avortement des fœtus, à cause de leur race, couleur, origine ou nationalité, leurs ancêtres, sexe, ou tout diagnostic ou potentiel diagnostic du fœtus, atteint du syndrome de trisomie, ou tout autre maladie. Le texte souligne que par ‘les autres maladies’, sont inclues toute maladie physique ou mentale, allant des malformations du visage, à la scoliose, au nanisme, aux albinos ou aux fœtus atteints de ‘tetra amelia’ (fœtus sans bras ni jambes).

Les sénateurs de l’Indiana, Liz Brown, R-Fort Wayne, ont dit que la loi est nécessaire, car les médecins encouragent parfois les mères à avorter à cause de la santé de l’enfant à cause de son ‘anormalité’.

« Ce que nous entendons de la part du corps médical c’est souvent que ce type d’enfant ne devrait pas naître. Mais, nous, législateurs, disons : si tu es né, on t’aimera, et nous pensons que tu as des droits égaux et que tu devrais être un membre de notre société, avec des droits égaux. »

Le gouverneur de Pensylvanie en 2014, Tom Corbett a signé la loi sur l’éducation en rapport avec la trisomie prénatale, qui donne autorité aux mamans d’avoir des contacts pour des ressources et des services de soutien, au niveau des organisations nationales et locales d’aide, et l’accès à des programmes d’intervention en amont, qui incluent un service d’aide à la maison et une thérapie.

Ce texte de loi a été inspiré par Chloé Kondrich, une jeune fille atteinte de trisomie, dont les parents, Kurt et Margie Knodrich, ont été horrifiés, en apprenant qu’environ 90% des femmes avortaient après avoir reçu le diagnostic.

En France, 80% des fœtus dépistés, ou suspectés d’être atteints de trisomie 21 sont éliminés.

Bérengère


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