L’Association chrétienne du Nigeria poursuit le gouvernement contre une loi « inacceptable, impie et répréhensible »
« Toutes les tentatives de convaincre le gouvernement fédéral de ne pas intervenir ou de ne pas s’immiscer dans la gestion de l’Église dans le pays par le biais de l’une de ses agences ont échoué. »
En août dernier, l’Association for Catholic News of Africa révélait qu’au Nigeria, une loi visait à permettre au gouvernement de contrôler les opérations de l’église. Les dirigeants chrétiens s’étaient rapidement positionnés à ce sujet, estimant que cette loi sur les entreprises et les affaires connexes 2020 (CAMA) était « inacceptable, impie et répréhensible ».
L’Association chrétienne du Nigeria (CAN) avait alors rejeté cette loi dans la mesure où elle s’appliquait aux églises. Le 15 mars dernier, c’est devant la Haute Cour fédérale d’Abuja que la CAN a déposé une plainte, intentant ainsi un procès contre le gouvernement.
Dans cette affaire, la CAN est représentée par plus de 18 avocats, parmi lesquels le prêtre Joseph Ilorah.
Si cette affaire est désormais devant cette cour, c’est, selon le secrétaire général de la CAN, Joseph Daramola, parce que « toutes les tentatives de convaincre le gouvernement fédéral de ne pas intervenir ou de ne pas s’immiscer dans la gestion de l’Église dans le pays par le biais de l’une de ses agences ont échoué ».
M.C.
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