« L’agonie de Cabo Delgado » : L’insurrection est « un fardeau africain qui ne peut être ignoré à l’échelle mondiale »

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« Des informations faisant état d’horribles décapitations de personnes, de collecte et de trafic de parties de corps humains et de déplacement massif de populations vers la pauvreté en tant que réfugiés dans les provinces voisines ; tous aspirent à une intervention. »

La population du Cabo Delgado, une province au nord du Mozambique, est la cible d’attaques violentes des rebelles. La communauté des conseils chrétiens du sud de l’Afrique, la FOCCISA, dénonce dans un communiqué les « innombrables violations des droits de l’homme » qui placent la région dans une situation de « crise humanitaire majeure ».

« Des informations faisant état d’horribles décapitations de personnes, de collecte et de trafic de parties de corps humains et de déplacement massif de populations vers la pauvreté en tant que réfugiés dans les provinces voisines ; tous aspirent à une intervention. [...] Nous avons entendu parler d’attaques contre des villages isolés, d’incendies de maisons, d’exécutions de leurs adversaires et de vols de magasins commerciaux, utilisant des tactiques d’attaque et d’évasion. Nous avons écouté avec horreur les informations faisant état de meurtres de populations civiles, souvent accompagnés de démembrements et de mutilations. Plus de 10% de la population de la province a été déplacée. »

Les secrétaires généraux rappellent alors le verset du livre d’Esaïe 59:16 : « Il voit qu’il n’y a pas un homme, Il s’étonne de ce que personne n’intercède. »

Dans ce contexte, les secrétaires se disent « émus par la compassion du Christ pour ces concitoyens du monde ». L’insurrection de ces groupes rebelles n’est selon eux pas seulement un « problème mozambicain », mais « une urgence régionale en Afrique australe, donc un fardeau africain qui ne peut être ignoré à l’échelle mondiale ».

Ils appellent au soutien du « peuple terrifié » et demandent aux « organisations des droits de l’homme de nos pays et la Commission africaine des droits de l’homme à s’attaquer d’urgence à la crise des droits de l’homme au Mozambique ».

Les conseils s’adressent ensuite au gouvernement mozambicain :

« En tant que FOCCISA, nous demandons instamment au Gouvernement mozambicain de prendre pleinement en charge et de prendre en charge la sécurité et la sûreté de ses citoyens et habitants de la terre. »

Avant de conclure en demandant aux églises et aux Mozambicains d’écouter le prophète Esaïe.

« Aux Églises et au peuple mozambicain, écoutez les paroles du prophète Esaïe : ‘Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.’ (Esaïe 41:10). »

M.C.

Crédit image : naTsumi / Shutterstock.com


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