La solitude et l’isolement social nuisent à votre bien-être et à votre santé

Vos parents avaient raison, vous avez besoin d’amis. La camaraderie et notre capacité à coopérer dans des groupes est même une des clés de notre bonne santé.

Car les humains sont des êtres sociaux. Les interactions sont vitales pour assurer la survie en milieu hostile, et la coopération a assuré la pérennité de l’humanité au fil des siècles. Dans nos sociétés modernes, la coopération peut être abandonnée sans risque de compromettre la survie immédiate. Toutefois, de nombreuses études démontrent que l’absence de relations et de liens sociaux, nuit à notre santé. En 2015, la synthèse de 70 publications scientifiques de premier rang concluaient à un risque accru de mortalité dans le cas d’isolement social prolongé. Le risque de mortalité serait 26% plus élevé chez les personnes isolées.

Une équipe de scientifiques de l’Université de Californie, dirigée par Steve Cole, a découvert que les cellules des personnes qui souffrent de solitude chronique, sont en permanence dans un état de stress. Les effets physiologiques de la solitude incluent, l’inflammation, l’augmentation de la sécrétion d’adrénaline et de cortisol, et des changements génétiques qui peuvent favoriser l’apparition de maladies.

La solitude engendre donc un stress silencieux qui impose au corps une épreuve permanente. Pire encore, la solitude est un cercle vicieux. Plus nous sommes isolés et plus les signaux de stress nous conduisent à nous sentir menacés. Plus nous nous sentons menacés, et plus nous recherchons l’isolement pour nous protéger.

Les conclusions de ces études nous ramènent au cantique des degrés :

Voici, oh ! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble !
Psaume 133:1

Il est parfois difficile de sortir de la spirale de l’isolement et de la solitude. Connaître les mécanismes qui nous y ont conduit, ou qui y ont conduit nos proches peut être une première étape vers la reconstruction des relations.

Soyons vigilants pour nos proches et pour nous mêmes. Sortons, parlons et interagissons. Et nous obéirons ainsi au commandement de Jésus, de nous aimer les uns les autres.

La rédaction