La proposition de loi visant à allonger le délai de l’IVG sera de retour à l’Assemblée nationale en novembre

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Le président des députés LREM, Christophe Castaner, a assuré que la proposition de loi visant à allonger le délai de l’IVG de 12 à 14 semaines sera examinée une nouvelle fois dans l’hémicycle à la fin du mois de novembre. 

Le texte qui vise à allonger le délai de recours à l’IVG de 12 à 14 semaines ainsi qu’à supprimer la clause de conscience spécifique à l’avortement pour les soignants, porté par la députée du groupe EDS (Écologie, démocratie, solidarité), Albane Gaillot, devrait être examiné par les députés avant la fin du mois de novembre.

Christophe Castaner a annoncé qu’il allait remettre la proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et promet, dans un entretien pour Le Parisien, que le texte « pourra cette fois aboutir ».

Adopté en première lecture par les députés le 8 octobre 2020, le texte avait ensuite été rejeté par le Sénat en janvier. Alors qu’il devait à nouveau être examiné par les députés le 18 février 2021, le projet de loi avait finalement été retiré de l’ordre du jour après que plus de 400 amendements aient été déposés par le groupe Les Républicains.

La Marche pour la Vie, manifestation annuelle contre l’avortement, appelle à une « mobilisation totale » contre ce qu’elle considère être une « offensive contre la vie humaine ».

L’organisation prépare notamment un happening géant devant le Palais Bourbon pour protester contre cette législation et invite également Albane Gaillot à débattre avec Aliette Espieux, porte-parole de la Marche pour la vie. Enfin, elle lance une pétition nationale pour « demander la suppression immédiate de cette proposition de loi ».

Dans un entretien avec le magazine Elle publié en juillet dernier, Emmanuel Macron avait déclaré ne pas être « favorable » à l’allongement du délai de l’IVG de 12 à 14 semaines. Il estime que cette intervention pratiquée à 14 semaines doit être plus traumatisante pour les femmes.

Albane Gaillot semble pourtant bien déterminée à voir le projet de loi aboutir, interrogée par franceinfo le 7 octobre, elle affirmait n’avoir « jamais pensé que c’était terminé ». « On n’a jamais baissé les bras et je peux vous assurer que nous menions des actions de communication tous les mois avec les professionnels de santé et les parlementaires, justement pour continuer cette mobilisation » a-t-elle ajouté.

Camille Westphal Perrier


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