La prière qui envoie dans la fosse aux lions
« Le roi prit la parole et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer des lions ? » (Daniel 6:20)
Si Daniel a été envoyé dans la fosse aux lions, c’est parce qu’il priait trois fois par jour.
Si Daniel avait respecté l’édit du roi, il aurait pu éviter d’être jeté dans la fosse. Après tout, 30 jours, c’est vite passé. Daniel aurait pu être discret pendant ce laps de temps. Mais il n’en fut pas ainsi, car Daniel connaissait l’importance d’entretenir sa relation avec Dieu.
Cette relation lui permettait d’être rempli de sagesse, d’intelligence, de discernement.
Mais cette fois, la prière va lui attirer des ennuis !
Daniel prie, et le voici jeté comme pâture aux lions !
Prier est une bonne attitude, cependant, dans certains cas, la prière peut provoquer une irritation de la part de notre adversaire. Prier Dieu, c’est s’exposer aux traits enflammés du malin.
Daniel va être délivré de la gueule des lions sans qu’il ait eu besoin de prier pour cela ! Il n’est pas écrit que, dans la fosse, il a continué à prier en interdisant aux lions de s’approcher de lui. S’il est une raison pour laquelle Dieu a fermé la gueule des lions, c’est ce que le roi reconnaît comme une attitude spéciale chez Daniel : La persévérance : « Puisse ton Dieu, que tu sers avec persévérance, te délivrer ! »
Dans ce récit, il est fait, par deux fois, allusion à la persévérance de Daniel : « Le Dieu que tu sers avec persévérance ».
Voilà ce qui a sauvé Daniel, non pas un appel au secours au moment où il est jeté dans la fosse, mais sa persévérance.
« Seigneur, comme Daniel, je veux développer une vie de prière persévérante. Bien souvent je t’ai appelé à l’aide au moment des épreuves, mais inspiré par l’attitude de Daniel, je veux avoir une vie de prière stable, régulière, constante, afin d’être serein en toutes circonstances, et d’être délivré au moment de l’épreuve.
Tu me délivres de la gueule du lion, dans le nom de Jésus, amen ! »
Avec amour,
Paul Calzada
