Après des mois d'enquête sur les allégations d'abus sexuels rapportées par plusieurs femmes contre Mike Bickle, le fondateur, la Maison Internationale de Prière de Kansas City a formellement démenti les rumeurs de fermeture imminente de son ministère. Elle affirme plutôt être en pleine phase de réorganisation qui conduira à la cessation de certains aspects de ses activités cette année, notamment son école de ministère.
La Maison Internationale de Prière de Kansas City (IHOPKC) a fermement démenti les rumeurs suggérant une fermeture imminente de son ministère de prière 24/7, dans une déclaration rapportée par The Christian Post. Selon l'organisation évangélique missionnaire, cette période est marquée par une phase de restructuration et la fermeture prévue de son école de ministère, l'IHOP University, après l'obtention des diplômes de cette année.
"En un mot, l'IHOPKC ne ferme PAS."
"Les six derniers mois ont été une épreuve pour notre organisation missionnaire. Notre équipe dirigeante a consacré des efforts considérables à examiner notre organisation et nos missions des 24 dernières années", indique le communiqué de l'IHOPKC.
"Cet examen a débouché sur des décisions internes visant à amorcer une transition et une réorganisation pour mieux nous concentrer sur notre mission principale tout en tenant compte des impératifs financiers."
Le 16 avril, The Roys Report, faisant référence à un enregistrement diffusé par les dirigeants lors d'une réunion interne du personnel de l'université IHOP, ainsi qu'à un courrier électronique du président de l'université IHOP, Matt Candler, a indiqué que l'IHOPKC envisageait une fermeture définitive cette semaine.
En effet, depuis novembre dernier, des accusations d'abus sexuels pesant sur Mike Bickle, fondateur de l'IHOPKC, ont suscité des interrogations quant à l'avenir de l'organisation.
Les anciens dirigeants de l'IHOPKC, Dwayne Roberts et Brian Kimm, ainsi que Wes Martin, ancien pasteur de la Forerunner Christian Fellowship, ont confirmé la crédibilité de ces accusations. Dans une déclaration, ils ont souligné que celle-ci repose sur les témoignages convergents de plusieurs femmes.
"La crédibilité de ces allégations ne repose pas sur une seule expérience ou sur une quelconque personne victime, mais sur le témoignage collectif et concordant du vécu de plusieurs victimes."
Malgré ces défis, l'IHOPKC a affirmé sa détermination à poursuivre ses activités, même si l'IHOPU, son école ministérielle, fermera après l'obtention des diplômes de cette année. "Nous ne fermons PAS la salle de prière ouverte 24h/24 et 7j/7", a souligné le ministère. "Nous avons également décidé de soutenir toutes les victimes d'abus, qu'elles soient liées à notre organisation ou non", a-t-il ajouté.
"Alors que nous cherchons à améliorer l'IHOPKC, certaines de nos missions pourraient prendre fin tandis que d'autres émergeront, mais encore une fois, IHOPKC ne ferme PAS."
Salma El Monser