Prenons quelques minutes pour méditer la Parole de Dieu, qui nous dit dans le livre des Psaumes, au chapitre 24 au verset 1 : « Le Seigneur possède le monde et ses richesses, la terre et tous ses habitants. »
Ce texte est une invitation à contempler la grandeur de Dieu, sa puissance, sa souveraineté, et en même temps son amour pour toi et pour moi. Le roi David dans le Psaume 8 illustre tellement bien cette proposition lorsqu'il interroge l'Éternel et dit : « Je regarde le ciel que tes mains ont fait, la lune et les étoiles que tu as fixées et je me demande : qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui ? Qu'est-ce qu'un être humain pour que tu prennes soin de lui ? »
Oui, le Créateur de l'univers, le Créateur du cosmos pense à toi ! Il pense à toi et prend soin de toi. Notre connaissance de l'univers est limitée, tout comme notre compréhension de l'amour de Dieu, tellement il est grand, bien plus grand que notre entendement. Nous sommes face à l'impossibilité de comprendre, l'impossibilité de compter les étoiles du ciel.
Tout comme l'était Abraham à qui le Seigneur dit : regarde le ciel et compte les étoiles si tu peux (Genèse 15 : 5). Cette impossibilité de comprendre, de compter ou de cerner l'œuvre de Dieu est rassurante. Il t'aime d'un amour que tu ne peux pas cerner tellement il est immense.
Cette impossibilité de mériter son Salut, d'accéder à un niveau d'obéissance et de sainteté satisfaisant pour l'atteindre, m'invite à la réflexion et à la confession. Je confesse que c'est TOUT PAR GRÂCE, pure grâce ; que tu es toi, Jésus, Ma sainteté, Mon vêtement lavé de ses taches, Ma rédemption ; La porte de mon salut, porte dont les montants sont marqués du sang de l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
Laisse-moi te dire ceci : accepte son Salut, accepte le pardon de toutes tes fautes lorsque tu les reconnais. Sois dans la paix, accepte que tu ne mérites rien, mais qu'en Lui, à travers Lui et à cause de Lui, tu as tout, le Salut et la Vie pour l'éternité. Pense au bandit, lui aussi cloué sur une croix et qui dit à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi », et à qui Jésus répond : « Je te le dis c'est la vérité, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23 : 42-43).
Pense à Rahab, la prostituée de Jéricho, ce ne sont pas ses œuvres qui la sauvent, elle se prostituait, c'est sa foi et la grâce du Seigneur qui la sauvent. Elle a confessé sa foi en l'Éternel et l'Éternel se souvient d'elle. Je peux douter de moi, de mes œuvres, de mes mérites ; je suis chaque jour face à mes manquements, à mon incapacité de vivre sans pécher. Oui, je peux douter de moi mais pas de Lui.
Crois-tu que celui qui est venu, qui s'est incarné pour mourir à ta place, l'a fait pour te laisser tomber au jour où tu rendras compte de ta vie et de tes œuvres ? Ce jour-là, tu pourras dire que oui, tu es fautif(ve) pêcheur(eresse) et incapable de vivre une vie parfaitement juste, sainte et sans reproche, mais que Jésus, lui, l'a fait !
Il est Ta sainteté, Ta vie, celui qui te couvre par son sang et t'invite à rentrer dans l'éternité qu'il a préparée pour toi. Le Seigneur possède le monde et ses richesses, la terre et tous ses habitants ; en dehors de Lui, il n'y a rien ; en dehors de sa vie, il n'y a pas de vie. Lorsque le Père regarde ma vie, il voit son Fils qu'il a envoyé pour me sauver de sa condamnation parce qu'il m'a tant aimé.
Gabriel Alonso