« La Grâce » : Le roman qui tente « d’approcher au plus près » le miracle de la foi remporte le prix de Flore 2020
« J’ai essayé d’approcher au plus près ce miracle qui fait surgir la lumière au plus profond de la noirceur. »
Le prix de Flore 2020, le plus festif des prix littéraires, vient de récompenser Thibault de Montaigu pour son roman « La Grâce » publié chez Plon. Un roman qui s’intéresse à la quête spirituelle du narrateur athée qui découvre la grâce de Dieu.
👏👏Un immense bravo à Thibault de Montaigu, lauréat du Prix de Flore 2020, pour son roman "La Grâce" ! #Rentréelittéraire
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Une quête spirituelle
Cet ouvrage retrace la « vertigineuse dépression » du narrateur, une période difficile qui le mènera une nuit dans la chapelle d’un monastère. Alors qu’il ne trouve plus de sens à son existence, il va vivre une expérience spirituelle qui va profondément le troubler : il est touché par la grâce. Il évoque « la sensation inouïe d’un contact charnel avec Dieu ». Bouleversé par cette révélation et en quête de réponses, il renoue avec son oncle Christian, frère franciscain. Celui-ci gravement malade décède peu de temps après leurs retrouvailles. C’est à cet occasion que le narrateur découvre que son oncle a également connu une révélation spirituelle à l’âge de 37 ans. Une rencontre avec Dieu qui l’a conduit à délaisser les soirées mondaines pour rejoindre l’ordre religieux de François d’Assise. Pour essayer de comprendre la révélation qu’il vient de vivre, le narrateur va enquêter sur le chemin spirituel de cet oncle au destin extraordinaire et essayer « d’approcher au plus près ce miracle qui fait surgir la lumière au plus profond de la noirceur ».
Créé en 1994 à l’initiative de Frédéric Beigbeder et Carole Chrétiennot, le prix de Flore est doté de 6150 euros et donne droit tout au long de l’année à un verre de Pouilly-fumé gravé au nom du lauréat. Thibault de Montaigu remporte cette 26e édition au premier tour. Pour ne pas rompre avec la tradition, les jurés ont annoncé que le prix sera « remis au lauréat au cours d’un dîner dès que la situation sanitaire le permettra ».
C.P
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