À l’occasion de la sortie de son ouvrage « La Famille chevillée au coeur », aux Editions Première Partie, Françoise Caron, présidente de la Fédération Nationale des Associations Familiales Protestantes, a répondu aux questions d’InfoChrétienne.
Ce témoignage qui se lit comme un roman, « La Famille chevillée au coeur » publié aux Editions Première Partie, aurait aussi bien pu s’appeler « La Foi chevillée au coeur » ou encore « La Persévérance » qui sont les trois thèmes principaux du livre. Au cours de 21 chapitres qui s’ouvrent tous par un verset, François Caron nous invite à « remonter le fleuve » de sa « petite vie tumultueuse, parfois périlleuse, mais toujours au bénéfice des soins du Père céleste ».
Atteinte d’une maladie dégénérative qui touche sa vue, l’auteure fait face dès l’âge de 5 ans à des défis hors normes. Chaque détail de la vie quotidienne devient alors une épreuve, mais jamais un obstacle, puisqu’avec l’aide de Dieu et de sa famille bien aimée, le petite Françoise va surmonter chacun de ces défis avec une persévérance acharnée.
« Chaque apprentissage relevait d’un même principe : je devais convaincre, je me faisais mal, je peinais, je réussissais ou j’échouais, mais j’avais essayé. »
Elle va apprendre à lire, à écrire, avoir une scolarité presque normale jusqu’à l’âge de 16 ans, conduire, travailler, se marier, élever ses quatre enfants et même ceux des autres !
Car c’est finalement, le sujet de ce livre, le parcours de celle que les médias ont surnommé « Madame Famille » qui a dédié sa vie à prendre soin des enfants « blessés ». Avec Christian son époux, ils ont été famille d’accueil avant de créer et de diriger pendant quelques années un foyer atypique « Manoah » à mi-chemin entre famille d’accueil et foyer social classique avec éducateurs.
Au fil des pages de « La Famille chevillée au coeur », l’auteure revient sur ces expériences qui ont façonné son parcours et sur cet engagement, qui a été et est encore, un moteur pour la présidente de la Fédération Nationale des Associations Familiales Protestantes.
Enfin, Françoise Caron nous parle de sa foi. Elle évoque un lien vital avec ce Dieu d’amour qu’elle rencontre réellement pour la première fois à l’âge de 15 ans et qui va transformer sa vie.
« La foi n’empêche pas les vicissitudes de la vie, mais elle est une source, un pilier sur lequel s’appuyer et se nourrir. »
« Dans ces chapitres, il y a à la fois tout et il manque tout ! La puissance de vie ne s’enferme pas facilement dans un livre. » écrit l’auteure qui nous transmet pourtant un témoignage puissant et plein d’émotion.
Camille Westphal Perrier