La Conférence des évêques américains s’inquiète que le plan de relance du gouvernement finance l’avortement

Les évêques américains affirment que le plan de sauvetage de l’économie est un pas important dans « la bonne direction » mais ne veulent pas que ce plan finance les avortements.

Le président de la  Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), l’archevêque José H.Gomez a publié une déclaration signée par les présidents de sept comités de l’USCCB à propos du financement de l’avortement présent dans le plan de sauvetage américain voté samedi 6 mars au Sénat.

.@ArchbishopGomez's Statement on on Abortion Funding in the American Rescue Plan: https://t.co/LhQnKCV82m. pic.twitter.com/NhKEFGGFSr

— U.S. Conference of Catholic Bishops (@USCCB) March 5, 2021

Dans cette déclaration publiée vendredi 5 mars, les évêques américains affirment que le plan de sauvetage « est un pas important dans la bonne direction ». Une proposition qui permettra de fournir « une aide indispensable aux familles et aux entreprises américaines durement touchées par la pandémie de coronavirus ».

Cependant, ils se déclarent « préoccupés » par la manière dont est rédigée cette législation qui risque selon eux « de créer de nouvelles divisions » alors que la nation a justement « besoin de guérir, de se rassembler et de s’entraider ».

L’archevêque José H.Gomez rappelle que « depuis 45 ans, le Congrès des États-Unis - qu’il soit contrôlé par des démocrates ou des républicains - a soutenu que les contribuables ne devraient pas être forcés contre leur conscience de payer des avortements ». Il s’agit là d’un compromis qui a permis de respecter la conscience de « millions d’Américains ».

Parce que selon eux ce compromis est si important pour l’équilibre de la nation, déjà fragilisée par la pandémie et les divisions politiques, les évêques exhortent Joe Biden à ne pas « imposer aux Américains la décision morale déchirante de préserver la vie et la santé des nés ou des enfants à naître ». Ils encouragent le gouvernement à ne pas créer plus de division avec une telle mesure et les appellent à inclure « les mêmes protections contre le financement de l’avortement qui ont été présentes dans chaque projet de loi de secours COVID à ce jour, et chaque facture annuelle de dépenses depuis près d’un demi-siècle ».

Camille Westphal Perrier

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