Selon le magazine kenyan, The Star, plus de 1,3 millions de kenyans seraient confrontés à la famine et nécessiteraient une aide alimentaire d’urgence.
Ce sont les pluies trop peu présentes pendant la saison humide de mars à mai, et l’immense période de sécheresse qui a suivi, qui sont à l’origine de la dévastation. Ressources en eau potable, cultures et cheptels sont en péril, laissant les populations les plus touchées dans le dénuement le plus total.
200 000 personnes en Laikipia, 150 000 dans le Kilifi, 230 000 dans le comté de Kwale... auraient besoin de la mise en place d’une aide alimentaire d’urgence.
Le gouvernement devrait faire une déclaration aujourd’hui, mardi 18 octobre 2016, pour détailler les mesures d’intervention.
La sécheresse actuelle est considérée comme « modérée à sévère » et engendre des risques majeurs de pénurie d’eau et de malnutrition. Le bétail commence à mourir. Les habitants parcourent des kilomètres à la recherche de l’eau, les sources habituelles étant taries. La période de novembre et décembre s’annonce tout aussi difficile.
En juillet, le gouvernement avait pourtant annoncé le provisionnement de près de 2,2 millions d’euros pour le ministère des programmes spéciaux pour l’alimentation de secours d’urgence, et de près de 500 000 euros à l’organe national de gestion de la sécheresse.
Prions pour ces populations fragilisées par des conditions climatiques difficiles et pour les chrétiens et les ONG en lien direct avec les drames qui se jouent dans ce pays.
La rédaction
Source : The Star