Kanye West rend-il vraiment hommage à l’apôtre Paul dans son nouvel album ?

Quand Kanye West s’est affiché au côté de l’artiste chrétien Kirk Franklin, la nouvelle a fait grand bruit.

Certains manifestant leur soutien et d’autres dénonçant un mélange des genres blasphématoire au goût amer. Mais c’est ainsi outre-Atlantique. Dans la sphère musicale américaine, les réseaux des stars s’étendent parfois jusqu’aux églises.C’est donc au tour de Kanye West d’établir des connexions avec la religion.

Mais que se passe t-il vraiment ?

Le mégalomane rappeur, qui se fait appeler Yeezus, serait-il dans une période de rédemption ? Rien n’est moins sûr. Il vient toutefois de sortir un album intitulé, The life of Pablo, qu’il estime lui-même comme le meilleur album de tous les temps, et dans lequel il tente de rendre hommage à l’apôtre Paul.

Kanye West s’explique ainsi au sujet du titre de l’album sur Tweeter :

Paul ... The most powerful messenger of the first century... Now we stand here 20 centuries later... Because he was a traveler...

— KANYE WEST (@kanyewest) 14 Février 2016

Paul... Le plus puissant messager du premier siècle... Nous sommes là 20 siècles plus tard... Parce qu’il fut un voyageur.

Un autre déclaration a suivi quelques jours plus tard.

My number one enemy has been my ego… there is only one throne and that’s God’s …

— KANYE WEST (@kanyewest) 17 Février 2016

Mon ennemi numéro 1 est mon ego... Il n’y a qu’un trône et c’est celui de Dieu...

Kanye West a dévoilé son titre le 13 février dernier, au côté de Kirk Franklin et de la chanteuse Kelly Price. Dans une mise en scène d’inspiration Gospel. Kanye y incarne le rôle de l’apôtre Paul. Difficile de savoir si la star internationale chemine vers une véritable repentance ou s’il est dans une nouvelle phase de sa mégalomanie, se comparant à l’apôtre Paul.

Si Kanye désire désormais prendre l’apôtre Paul comme modèle, nous le verrons peut-être prochainement cheminer et porter le fruit de sa consécration, tel que l’apôtre Paul lui-même le décrit dans l’épître à Tite :

Car il faut que l’évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni arrogant, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête; mais qu’il soit hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint, tempérant, attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs.

https://www.youtube.com/watch?v=j1mYWYV9nAM

H.L.