A
u cours d’une conférence de presse au Département d’État à Washington, jeudi 17 mars 2016, le secrétaire d’État américain a qualifié de « génocide », les exactions commises à l’encontre des minorités religieuses en Irak et en Syrie.
« Mon propos d’aujourd’hui vient confirmer mon premier jugement, l’État islamique est responsable d’un génocide dans certaines zones, à l’encontre des yazidis, des chrétiens et des musulmans chiites. L’EI affirme lui-même qu’il commet des génocides, au travers de son idéologie et de ses actions. »
C’est la première fois que les États-Unis reconnaissent officiellement un génocide depuis celui du Darfour en 2004.
Cette déclaration est intervenue une semaine seulement après que l’organisation catholique Knights of Columbus, qui compte plus de 2 millions de membres ait publié un dossier de près de 280 pages, apportant la preuve juridique de l’existence du génocide, et réclamant au chef de la diplomatie américaine de qualifier officiellement de génocide les atrocités commises par l’État islamique contre les chrétiens d’Orient.
John Kerry a également déclaré au cours de son allocution :
« Il est important de mettre un nom sur ces crimes, mais l’essentiel, c’est de les faire cesser ».
H.L.